Archives pour la catégorie Film

l’Italie de Mussolini à Meloni – du fascisme au post-fascisme 2ème partie par Jean Pierre Brovelli

Film de Miguel Vallecillo Mata d’après la conférence donné par Jean Pierre Brovelli et Jean Cazade à la Mairie du 20ème de Paris en octobre 2023

l’Italie de Mussolini à Meloni – Du fascisme au post-fascisme – Jean Pierre Brovelli – 1er partie

En dressant le panorama de la vie politique italienne de 1945 à aujourd’hui, Jean-Pierre Brovelli nous permet de comprendre l’évolution de l’activité et de la pensée fascistes en Italie de façon très claire. Cet exposé nous montre aussi comment la Démocratie chrétienne a largement dominé la vie politique italienne ainsi que ses liens avec la Mafia. Evidemment, Jean-Pierre Brovelli évoque également la place du parti communiste italien et sa disparition de la vie politique de ce pays.

film de Miguel Vallecillo Mata pour l’ADVR

Les Brigades Internationales par Edouard Sill

L’épopée des Brigades internationales symbolise la solidarité, mais aussi le courage et le sacrifice car, sur les 35 000 volontaires engagés, entre 10 et 15 000 ont perdu la vie dans les combats. Certes, et Edouard Sill nous l’a rappelé, le poids militaire des Brigades est resté modeste par rapport celui de l’armée de la République, mais leur rôle symbolique a été très important. Elles ont été de tous les combats et, par exemple, la Brigade tchèque a perdu 100 % de ses effectifs, car elles ont souvent été engagées dans les secteurs les plus menacés du front.

Film de Miguel Vallecillo Mata pour l’ADVR

L’Affiche rouge chantée au Mont Valerien

Le 18 juin 2023, lors des commémorations organisées au Mont Valérien, le président de la République annonçait l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian. À cette occasion, la sympathique chorale « Les agités du vocal » a chanté, sur les lieux mêmes de l’exécution de Manouchian et de ses compagnons, dans la clairière des fusillés, le poème d’Aragon mis en musique par Léo Ferré,  » l’Affiche rouge ».Ce fut, à cet endroit, particulièrement émouvant.

Hommage à Robert Chambeiron

Film – Michèle Agniel : 2 ème partie : arrestation et déportation

Dans cette deuxième partie, Michèle Agniel évoque son arrestation ainsi que celle de ses parents, sur dénonciation, l’emprisonnement à Fresnes et la déportation à Buchenwald pour son père et à Ravensbrück pour elle et sa mère. Si Michele et sa mère, libérées par les Russes, sont revenues, son père est mort en déportation. La première partie de l’interview qui concerne l’entrée en résistance et l’action de Michèle Agniel et de ses parents dans le réseau Bourgogne, réseau d’évasion des aviateurs alliés, en 1943 ( elle a alors 17 ans et es élève au lycée Hélène Boucher à Paris), vous a été communiqué il y a quelques mois et reste visible sur notre site : advr.fr

Film réalisé par Miguel Vallecilo Mata à partir de l’interview que nous avons réalisée avec Yves Blondeau et Julien Le Gros le 31 mai 2022.

Les oubliés de l’histoire, Tziganes une mémoire française avec Kkris Mirror et Monique Heddebaut – 2ème partie

Dessinateur de presse et de bandes dessinées, Kkrist Mirror est Grand prix de la Ville de Paris en
1982, Prix de la Vocation de l'Institut Pasteur, Mention du prix œcuménique au festival internatio-
nal de la BD d'Angoulême en 2017, membre de la délégation interministérielle d'hommage
aux nomades internés en France (1940-1946) qui a permis la reconnaissance de la respon-
sabilité de l'État français dans l'internement arbitraire des Tsiganes. Il est en particulier l’auteur
d'une trilogie: « Manouches », « Gitans », « Tsiganes » et prépare actuellement une BD sur Jean
Zay.
Ce film, adapté par Miguel Vallecillo Mata, est issu de la participation de Kkrist Mirror à la table
ronde tenue avec Monique Hedebaut sur « La répression contre les Tsiganes pendant la Seconde
guerre mondiale », organisée par l’ADVR le 11 octobre 2022.

 

 

Compte-rendu de la séance film et débat consacrée à Jean Zay le 6 mars 2023

Lundi 6 mars 2023 l’ADVR a consacré une séance à Jean Zay ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts du Front populaire. C’est une figure de la Résistance qui est longtemps restée trop peu connue. Certes, Jean Zay est entré au Panthéon en 2015 aux côtés de Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Antonioz, Germaine Tillion, et cette cérémonie a permis d’évoquer son personnage à sa juste valeur. Mais depuis, le temps a passé et il nous a semblé intéressant de nous arrêter sur sa personnalité et son œuvre à travers le film de Catherine Bernstein : « Jean Zay, un crime français » et l’intervention, pour le débat qui a suivi le film, d’Hélène Mouchard-Zay, sa fille, fondatrice du Cercil (Centre d’études et de recherches sur les camps d’internement du Loiret) installé à Orléans, et qui est une réalisation remarquable.

Jean Zay a modernisé l’enseignement, il a introduit le sport à l’école, prolongé la scolarité jusqu’à 14 ans(1), créé l’ENA pour démocratiser le recrutement dans la haute fonction publique, créé les Crous ( Centres régionaux des oeuvres universitaires), le CNRS. Mais il a aussi, en tant que ministre des Beaux-Arts, de belles réalisations à son actif comme le musée d’Art moderne, le musée des Arts et Traditions populaires, le festival de Cannes. Certes la première édition du festival de Cannes n’a pu se tenir à cause de la guerre, mais on sait ce qu’il est devenu par la suite, et surtout il avait pour rôle de ne pas laisser la culture cinématographique sous contrôle du fascisme italien qui organisait le seul festival international de cinéma de l’époque.

Député radical-socialiste du Loiret à 27 ans, engagé volontaire à la déclaration de guerre, après l’armistice il s’embarque avec d’autres parlementaires sur le Massilia pour continuer la guerre dans l’Empire. Arrêté à son arrivée au Maroc, il est jugé pour « désertion devant l’ennemi » et condamné à la déportation à vie. Comme Dreyfus!

Il est finalement emprisonné en France durant toute la guerre et le 20 juin 1944, extrait de sa cellule par des miliciens il est assassiné.

On peut se demander pourquoi un tel acharnement contre un homme courageux tel que Jean Zay. Hélène Mouchard-Zay nous a donné quelques pistes. Né d’un père juif et d’une mère protestante, il n’était donc pas juif en tant que tel, d’autant plus que sa famille était absolument laïque. Héléne nous a expliqué l’origine de la haine déclenchée à son encontre. Certes il était Franc-maçon, ancien ministre du Front populaire, de gauche, mais surtout il était considéré comme « juif caché» ou «juif intégré» par l’extrême droite française et le régime de Pétain pour qui ces personnes étaient jugées les plus dangereuses, parce que pas ou peu visibles.

Ce 6 mars, la salle était pleine et tout le monde en a apprécié la richesse et son atmosphère chaleureuse.

(1) En 1937Jean zay a inauguré le luxueux lycée Hélène Boucher (seul lycée de filles de l’Est parisien et de la banlieue proche) construit par le Front populaire dans lequel, chaque année, nous organisons nos rencontres de témoignages sur la période de la Seconde guerre depuis plus de 25 ans

Photos : Miguel Vallecillo Mata

Film Les oubliés de l’Histoire – La répression des Tsiganes – Monique Heddebaut

Monique Heddebaut nous fait un exposé très pédagogique, instructif et très poignant du Convoi Z, qu’elle présente dans son livre « Des Tsiganes vers Auschwitz – le convoi Z du 15 janvier 1944 » (éditions Tirésias).
Durant la seconde guerre mondiale, la situation est très différente pour les Français et pour les Tsiganes nomades. La France est divisée en zones. Le Nord est rattaché à la Belgique et au Reich ; dans le Nord Pas de Calais, il n’y a ni assignation à résidence ni camp, mais interdiction de circuler . Dans la zone occupée, il y a environ 30 camps avec des Tsiganes en Bretagne. En zone « libre », il y a des camps avec des Tsiganes décidés surtout par les autorités allemandes, mais gérés par les autorités françaises. Les camps étaient-ils les prémices d’un projet génocidaire ? Les historiens sont divisés sur cette question. De même y a-t-il eu spoliation ou non ? Mais quelles que soient les hypothèses, il y a bien eu extermination.

Film de Miguel Vallecillo Mata

 

Film conférence Hommage à Mizak Manouchian et le groupe de l’Afiche rouge. UCFAF et ADVR

Depuis de nombreuses années nous sommes associés régulièrement, autour du 21 février, date de l’exécution de Missak Manouchian et de ses compagnons de l’Affiche rouge, à la commémoration de la mémoire de ces combattants « étrangers et nos frères pourtant », organisée par nos amis de l’UCFAF (union culturelle française des Arméniens de France).

Enregistrement video de la soirée. Réalisé par Miguel Vallecillo Mata