Actualité de la Résistance

JNR 2017

Tous les ans depuis son instauration, notre association a participé à la préparation et au déroulement de la Journée nationale de la Résistance du 27 mai.
En raison des élections et du week-end prolongé, les personnels municipaux n’étant pas disponibles la commémoration de cette année a été plus modeste que les années précédentes. Elle a cependant été accompagnée de plusieurs expositions : « Jean Moulin », « Lutétia, le retour des déportés », « Rawa-Ruska, stalag 325 ». Une cérémonie accompagnée d’un dépôt de gerbe a eu lieu le matin à la mairie du cinquième arrondissement, une autre l’après- midi au 48, rue du Four, un dépôt de gerbe a été effectué au monument à Jean Moulin, au bas des Champs-Élysées, et les responsables du Comité parisien de la Libération(CPL) ont ravivé la Flamme à l’Arc de Triomphe, sur la tombe du Soldat inconnu… LIRE LA SUITE

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Inauguration d’une salle Henri Krasucki au lycée Voltaire , à Paris.

Le 6 juillet 2017 le nom d’Henri Krasucki a été donné à lune salle du lycée Voltaire où celui-ci a été élève. C’est un bel hommage rendu au militant et au résistant qu’a été Henri Krasucki… qui complète celui que l’ADVR lui avait rendu lors de notre séance du 27 février dernier autour du film de Laurence Karznia et Mourad Laffitte « Une jeunesse parisienne en résistance ».

Pierre Krasucki, son fils, et Philippe Martinez, son dernier successeur à la tête de la CGT, ont participé à cette cérémonie.

Ci-dessous quelques photos de la cérémonie :

1- En face, Pierre Krasucki

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2- Allocution de Philippe Martinez

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3-Dévoilement de la plaque

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 Concours National de la Résistance et la Déportation 2016/2017

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L’ancien résistant Jean Gavard est mort

jean-gavard-en-2002-capture-d-ecran-ina-1470853981L’ancien résistant Jean Gavard, président d’honneur du Concours national de la Résistance et de la Déportation, est décédé le 4 août à l’âge de 93 ans, a annoncé mercredi le secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini.
Né le 16 mai 1923 à Ixelles (Belgique), Jean Gavard avait rejoint en 1941 le réseau de résistance Confrérie Notre-Dame Castille près de Bordeaux, alors qu’il n’est que lycéen. Il est arrêté le 10 juin 1942.
Il restera dix mois à la prison de Fresnes, avant d’être envoyé au camp de concentration de Mauthausen et au camp annexe de Gusen, en Autriche.
Libéré en mai 1945 mais éprouvé par les conditions de captivité, il ne rentrera en France qu’après des semaines de convalescence, rappelle M. Todeschnini dans un communiqué.
Le secrétaire d’Etat souligne que Jean Gavard « fut un très grand passeur de mémoire. Il témoigna dans les établissements scolaires et participa à la mise en place du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD), dont il fut président du jury de 1993 à 2001 et le président d’honneur jusqu’à la fin de vie ».
« Grâce à ce concours, de nombreux jeunes travaillent encore aujourd’hui sur la mémoire des déportés et des résistants », indique-t-il encore, ajoutant que Jean Gavard « fut aussi l’un de ceux qui s’élevèrent contre la montée du négationnisme ».
AFP


La Vannetaise Madeleine Cestari est décédée

photo-d-archives-dr_3047215Une grande dame de la Résistance vient de décéder, à l’âge de 95 ans : Madeleine Cestari, qui avait rejoint dès 1940 le réseau de la France Libre de son frère Gilbert Renault, le « Colonel Rémy ». Arrêtée et emprisonnée dans les camps d’internement nazis, elle était la dernière survivante de cette grande famille vannetaise. Nous avions consacré un portrait à cette petite dame discrète et souriante, lorsqu’elle avait été décorée de la Légion d’Honneur, en février 2015.


La résistante Raymonde Tillon est morte

Capture d’écran 2016-07-18 à 08.45.32Elle était la dernière des trente-trois premières femmes entrées à l’Assemblée nationale en 1945 encore vivante. Raymonde Tillon est morte a annoncé l’Elysée, dimanche 17 juillet, rendant hommage à une « femme engagée » au « parcours exemplaire ». Elle avait 100 ans.
Née Raymonde Barbé le 22 octobre 1915 à Puteaux (Hauts-de-Seine), elle avait épousé en 1935 Charles Nédelec, militant communiste, et était devenue députée des Bouches-du-Rhône sous ce nom, avant de se marier en secondes noces avec Charles Tillon, dirigeant du Parti communiste français (PCF), ministre, puis exclu du bureau politique du PCF en 1952.

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Non l’esprit du programme du CNR n’est pas obsolète !

CNR

Le CNR en septembre 1944 : Chambeiron, Meunier, Gillot, Laniel, Ribière, Lecompte-Boinet, Tessier, Villon, Bidault, Mutter, Saillant, Copeau, Bastid, Mayer, Lévy et Debû-Bridel – la moitié des participants à la réunion du 27 mai 1943.

Récemment, la gestion paritaire de l’UNEDIC a été jugée obsolète, sous entendant que les acquis sociaux issus du programme du CNR, du moins ce qu’il en reste, seraient obsolètes. L’UNEDIC en tant que telle n’est pas issue directement du programme, mais a été créée en 1958 dans l’esprit du programme du CNR suivant l’esprit de l’article ci-après :
« Un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État » Mais ce qui se cache aussi derrière cette affirmation, c’est la remise en cause de l’exercice par les syndicats de leur rôle de contre-pouvoir, et ce à tous les niveaux de la société.
Il est nécessaire de rappeler en cette année 2016, quelques éléments de ce programme et l’application d’un certain nombre de mesures qui fêtent leurs 70 ans d’existence :
Dans le livret intitulé « Les jours heureux » et plus connu sous le titre de « programme du Conseil National de la Résistance », le titre ll est : MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE.

Dont voici quelques extraits :

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Le résistant Charles Gonard est mort

4948992_6_6867_charles-gonard-resistant-et-compagnon-de-la_aac76342fbd32d84fc3a2fd3838a66adQuand on rencontrait Charles Gonard, mort dimanche 12 juin à Vence (Alpes-Maritimes), à 94 ans, le résistant aimait parler de l’action dont il était le plus fier : l’évasion, un autre 12 juin, en 1944, de Jean-Pierre Lévy, responsable du mouvement Franc-tireur. Dans une rue de Villejuif (Val-de-Marne), lors d’un transfert dont il avait été informé, son groupe avait intercepté le fourgon cellulaire, neutralisé les gardiens et l’escorte allemande puis libéré celui qui était un des chefs de file du Conseil national de la Résistance.

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Festival « La Résistance au Cinéma » en Seine-Saint-Denis

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Organisé par l’association départementale des Amis du Musée de la Résistance nationale en Seine-Saint-Denis, ce festival se tient du 26 janvier au 6 février 2016 dans plusieurs salles de cinéma du département (Magic Cinéma à Bobigny, Louis Daquin au Blanc Blanc-Mesnil, L’Étoile à La Courneuve, Espace 1789 à Saint-Ouen, Le Trianon à Romainville-Noisy-le-Sec, Le Bijou à Noisy le Grand, Le Cin’ Hoche à Bagnolet).
Chacune des séances est suivie d’une rencontre-débat avec des intervenants du monde du cinéma, d’historiens.
Programme à découvrir sur le site du MRN.

 


« Faire quelque chose » de Vincent Goubet

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Le plus frappant dans Faire quelque chose, c’est l’esprit de ces témoins – de 87 à 98 ans – déconcertants d’énergie, de malice et d’espoir. Ils avaient autour de 20 ans en 1940, ils nous
racontent ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont cru, ce à quoi ils croient encore, plus d’un demi-siècle après cette période à la fois obscure et mythique de notre histoire. Ils nous parlent d’une Histoire « à taille
humaine ». Une des particularités de ce film est de nous donner à sentir comment la Résistance fut aussi, beaucoup, faite de petits gestes, de coups de sang, d’intuitions, d’émotions. Des actes de courage insensés, sans aucun doute, mais aussi tout un cortège d’erreurs, de tâtonnements, de déceptions, d’initiatives qui réussissent ou qui échouent à « peu de chose près ».
Faire quelque chose a été conçu comme un portrait – nécessairement subjectif – de la résistance. L’auteur a cherché à lui donner un visage, par petites touches. Il réunit des récits parcellaires, évoque l’action au quotidien : des distributions clandestines de tracts aux états d’âme avant un sabotage, des premiers attentats antinazis à l’édification d’une organisation nationale, du refus basique de l’inhumain à la proposition d’un projet de société…
C’est peut-être un des aspects les plus saisissants du film : la Résistance, avec un grand R, celle des manuels d’histoire, semble parfois « réglée comme du papier à musique », l’unité coule de source, il y a clairement les héros et les traîtres, et l’histoire se finit par la défaite des nazis. Le moins qu’on puisse dire est pourtant que rien n’était gagné à l’avance pour ces résistants à qui l’on expliquait qu’ils avaient trois mois d’espérance de vie dès lors qu’ils entraient dans l’un des divers mouvements s’attaquant à l’occupant allemand. Et l’unité n’a été obtenue qu’au prix d’une extraordinaire et laborieuse énergie fédératrice. Il n’y avait pas d’unité idéologique, la Résistance était traversée de nombreux conflits entre ses diverses tendances – communistes, socialistes, gaullistes… Il n’empêche, l’un des mystères que révèle le film est bien cette capacité à avoir fait émerger – en même temps qu’une force d’indignation, de défense et de refus – une aspiration qui relève d’une extraordinaire anticipation, d’une préparation du futur. Il a été possible, dans cette France bombardée par les avions alliés, rationnée par l’occupant, d’aboutir à une construction aussi audacieuse que le programme du Conseil National de la Résistance.
C’est un des grands mérites du film que de nous inviter à un tel imaginaire créateur : dès 1944, la Sécurité sociale a bel et bien été inventée dans un pays qui manquait de tout, ruiné, humilié, détruit. Les Etats-Unis sont tout juste en train de se doter d’une pareille protection, 70 ans après ! Ce n’était donc pas affaire de richesse ou de puissance de l’économie mais de vision et de conviction quant à la nécessité de protéger les plus fragiles et de permettre, plus largement, à chacun d’être soigné
quel que soit son héritage social.
Voilà qui fait échos évidemment, profondément, à notre époque. Particulièrement si l’on entend ceux qui insistent dorénavant sur le « coût » des hôpitaux, le « coût » des retraites… Alors même que nous sommes plusieurs dizaines de fois plus riches et plus productifs que dans la France dévastée de la fin de la Seconde Guerre ! Que se passe-t-il ? Que s’est-il passé pour que certains réclament rien moins que le « démantèlement » des acquis du CNR ? Sommes-nous sûrs qu’il n’est pas possible de faire quelque chose ?

FICHE TECHNIQUE
Conseiller historique
Yves Blondeau
Conseiller en écriture
Patrick Fournial
Direction de production
Eric Lebel
Image
Nicolas Bonamy, Nicolas Personne, Hervé
Lodé, Stéphane Machet, Vincent Goubet
Son
Maxime Millet, Benjamin Danis,
Nicolas Personne
Montage
Guillaume Lebel & Vincent Goubet avec les
contributions de Delphine Dumont, Angelos
Angelidis, Jean-Baptiste Morin
Musiques originales
Markus
Mixage
Vianney Aube (Studio CAPSON)
Etalonnage
Philippe Elusse (DHR)
Production déléguée
DHR (Vincent Glenn), HEPTA FILMS (Vincent
Goubet)
Contact distributeur
Serge
T.+33 9 82 25 92 67
distribution@d-h-r.org
Contact attachée de presse
Samantha Lavergnolle
T. +33 1 73 73 82 21 //M. +33 6 75 85 43 39
lavergnolle2@gmail.com
Avec la participation de :
Michèle Agniel
Raymond Aubrac
Robert Chambeiron
Jean-Louis Crémieux-Brilhac
André Damasio
Jean-Marie Delabre
Jacques Delarue
Pierre-André Dufétel
Josette Dumeix
Francis Faivre
Louis Gendillou
Monique Georges
Charles Gonard
Gisèle Guillemot
Stéphane Hessel
Henri Karaian
Raymond Lévy
Lise London
Pierre Morel
Jacqueline Olivier-Timbaud
René Omnès
Jacqueline Pardon
Paul Prompt
Serge Ravanel
Madeleine Riffault
Marcelle Rosnay
Blaise Rosnay
Pierrette Rossi
Bernard Sidobre
Jacob Szmulewicz
Arsène Tchakarian
Suzanne Teboul
Paulette et Claude Urman
Odile de Vasselot
Documentaire
Vidéo HD, format 16/9e, 80 minutes, couleur
Scénario et réalisation : Vincent Goubet
Un grand Merci à :
Jean-Pierre Rosnay, Marius Roche, Denise Lallich Domenach, Raymond Gardebled, Pierre Mari Simoens, Adrien et Jeanne Goubet