Carnet de route à quatre voix – 12 02 2019

 

Monique, Cinta, Angela, Soledad.

Un petit livre écrit par quatre femmes, qui a la particularité d’être préfacé par deux femmes présidentes ou ex-présidentes , l’une du Chili, Michèle Bachelet, l’autre du Brésil, Dilma Rousseff. Edité par Tirésias.

Mardi 12 février 2019, Monique Roumette a évoqué pour l’ADVR son itinéraire, ainsi que celui de ses trois camarades, dans le Chili des années 70. Quatre militantes, une Française, Monique, une Chilienne, Soledad, une Franco-Espagnole, Cinta, et la dernière, Angela, Brésilienne.

Monique Roumette a évoqué les espoirs de la période Allende dans la construction d’un socialisme humain et dans l’établissement de plus de justice sociale, et la participation de chacune à la réalisation de ces espoirs. Autant de choses insupportables pour i’impérialisme américain et pour la bourgeoisie chilienne. Le coup d’état du 11 septembre 1973 survient dans un pays considéré comme stable et à l’écart des risques d’un putsch militaire. Pinochet dissipera dans le sang ces illusions en bombardant la Moneda et en installant une dictature particulièrement violente.

Angela, la Brésilienne qui avait déjà dû fuir son pays pour cause de dictature se retrouve avec une amie de Soledad la Chilienne dans le Grand Stade de Santiago où elles subit la torture. Si son statut d’étrangère permet à Angela, grâce aux interventions

du Haut commissariat aux réfugies de l’ONU de sortir de ce stade, c’est les larmes aux yeux qu’elle quitte ses compagnes de détention.Soledad, quant à elle s’exile pour suivre son compagnon, Guillermo Nuñez, un des grands peintres chiliens, dont l’oeuvre, depuis ses deux détentions, dénonce la violence extrême exercée par l’état fasciste sur les corps…

Leur témoignage nous fait aussi vivre la situation des exilés du Chili en France, situation difficile même si l’accueil et la solidarité y ont été exemplaires.

Monique a su nous faire partager les espoirs infinis, les terribles déceptions et les douleurs profondes de l’exil, y compris le poids d’un exil plus ancien, celui de la famille de Cinta héritière de la Retirada…

Elle nous a fait aussi sentir combien les démocraties sont fragiles devant le danger de l’extrême droite toujours aux aguets qui menace aujourd’hui tous les continents et qui a déjà reconquis de solides positions, notamment au pays d’Angela…

Mardi 12 février 2019, Monique Roumette a évoqué pour l’ADVR son itinéraire, ainsi que celui de ses trois camarades, dans le Chili des années 70. Quatre militantes, une Française, Monique, une Chilienne, Soledad, une Franco-Espagnole, Cinta, et la dernière, Angela, Brésilienne.

Monique Roumette a évoqué les espoirs de la période Allende dans la construction d’un socialisme humain et dans l’établissement de plus de justice sociale, et la participation de chacune à la réalisation de ces espoirs. Autant de choses insupportables pour i’impérialisme américain et pour la bourgeoisie chilienne. Le coup d’état du 11 septembre 1973 survient dans un pays considéré comme stable et à l’écart des risques d’un putsch militaire. Pinochet dissipera dans le sang ces illusions en bombardant la Moneda et en installant une dictature particulièrement violente.

Angela, la Brésilienne qui avait déjà dû fuir son pays pour cause de dictature se retrouve avec Soledad la Chilienne dans un stade de Santiago où elles subissent la torture. Si son statut d’étrangère permet à Angela de sortir de ce stade,, son amie Soledad reste longuement emprisonnée.

Leur témoignage nous fait aussi vivre la situation des exilés du Chili en France, situation difficile même si l’accueil et la solidarité y ont été exemplaires.

Monique a su nous faire partager les espoirs infinis, les terribles déceptions et les douleurs profondes de l’exil, y compris le poids d’un exil plus ancien, celui de la famille de Cinta héritière de la Retirada…

Elle nous a fait aussi sentir combien les démocraties sont fragiles devant le danger de l’extrême droite toujours aux aguets qui menace aujourd’hui tous les continents et qui a déjà reconquis de solides positions, notamment au pays d’Angela…

Y. Blondeau

Monique Roumette

22 réponses à “Carnet de route à quatre voix – 12 02 2019

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