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Compte-rendu de la conférence : « découvrir le programme du conseil national de la résistance » donnée par Laurent Douzou le 9 janvier 2023.

Conférence : « découvrir le programme du conseil national de la résistance » donnée par Laurent Douzou le 9 janvier 2023
Partenariat SNES et ADVR.
Lundi 9 janvier le SNES (syndicat national des enseignements du second degré), en partenariat avec l’ADVR, a reçu Laurent Douzou pour une conférence sur le thème : « Découvrir le programme du Conseil National de la Résistance ».
Laurent Douzou, universitaire lyonnais, spécialiste de la Résistance, est directeur du laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes. Il vient de publier aux « Editions sociales » un ouvrage dont le titre est justement « Découvrir le programme du CNR » (10 euros).
Sa conférence a été brillante et passionnante, très pédagogique et accessible à tous, familiers de l’histoire de la Résistance ou non. Il a d’abord retracé les différentes phases de la construction de la Résistance. Ceux qui voulaient faire quelque chose étaient démunis de tout. Il a donc montré comment tous les résistants ont commencé tout simplement à tracer des « V » de la victoire sur les murs avec de la craie ou des morceaux de charbon, puis ont commencé à rédiger, souvent à la main, des tracts, puis des petits journaux en général composés d’une feuille recto-verso, puis la nécessité de la diffusion a amené les résistants à s’organiser pour cette diffusion, et c’est ainsi que sont nés les grands mouvements de résistance. L’étape suivante a été la composition de groupes armés dépendant de chaque mouvement.
Deux exceptions à ce schéma cependant, le Parti Communiste qui était déjà clandestin et organisé, et les réseaux de renseignements ou d’évasion.
Il a ensuite évoqué le regroupement de certains mouvements comme ceux de la zone sud, Libération, Franc-Tireur et Combat, qui ont donné naissance aux Mouvements Unis de Résistance (les MUR) début 43 quint mis leurs groupes armés en commun.
Laurent Douzou a bien sûr exposé le rôle de Jean Moulin qui, en l’espace de quelques mois, a réussi l’unification de la Résistance dans le CNR, créé officiellement le 27 mai 1943 au 48 rue du Four à Paris.
L’originalité du CNR est à souligner car il a rassemblé les huit principaux mouvements de résistance, six partis politiques non collaborateurs de la IIIe République et les deux confédérations syndicales existant alors : CGT et CFT C (1), c’est-à-dire les forces issues de la Résistance, les forces politiques qui forcément devaient renaître à la Libération, et les forces du monde du travail. Cela est un cas unique dans notre histoire. De plus, les décisions étaient prises à l’unanimité; ce qui explique certains « oublis » comme le droit de vote pour les femmes ou la décolonisation.
Je me permets d’ajouter que Jean Moulin, dans cette action a été secondé par Pierre Meunier et Robert Chambeiron qui devinrent respectivement secrétaire général et secrétaire général adjoint du CNR.
Laurent Douzou a, bien sûr, ensuite présenté le programme du Conseil National de la Résistance qui est hélas vigoureusement attaqué depuis longtemps: mise en place de la notion de service public, nationalisation des banques, des transports, de l’énergie, c’est-à-dire de tous les secteurs stratégiques d’une économie, planification, création de la sécurité sociale et de retraites dignes, libération de la presse des milieux d’affaires en soutenant les journaux financièrement, mise en place d’un système scolaire et universitaire plus démocratique et accessible à tous grâce à des bourses, mise en place d’une République démocratique. C’est au total le plus important ensemble de réformes économiques et sociales de l’histoire de notre pays.
Laurent Douzou a aussi analysé l’évolution politique du général de Gaulle qui était évidemment très importante pour la concrétisation des espoirs des résistants. Soupçonné d’être proche de l’Action française au départ, il se rallie à l’idée d’une République démocratique et sociale.
Il faut souligner cependant qu’il avait besoin du soutien de la Résistance intérieure pour être reconnu par les Alliés comme le dirigeant légitime de la France et non pas seulement comme un chef de guerre. Laurent Douzou pense, à juste titre, que cette évolution du général de Gaulle est sans aucun doute liée à son sens politique, d’autant plus qu’il fallait éviter que la France ne bascule dans une révolution sociale. N’oublions pas que le Parti Communiste était sorti particulièrement fort des épreuves de la guerre.
(1) Composition du CNR.
– Huit mouvements de Résistance: le Front National (communiste), Ceux de la Libération, Ceux de la Résistance, Organisation Civile et Militaire, Libération-Nord, Libération-Sud, Combat, Franc-Tireur.
– Six partis politiques: le Parti Communiste, la SFIO, le Parti Radical, le Parti Démocrate Populaire (Démocratie chrétienne), l’Alliance Démocratique, la Fédération Républicaine.
– Les deux confédérations syndicales: CGT et CFTC.
Photo Jean Slavny

Représentation théâtrale «  » Lettres sans réponse » adaptée du livre de Kathrine Chressman-Taylor 

Représentation théâtrale «  » Lettres sans réponse » adaptée du livre de Kathrine Chressman-Taylor
« Inconnu à cette adresse », adaptée et jouée par la Compagnie de l’Arbre sec pour l’ADVR le samedi 14 janvier 2023.
 L’enregistrement a été fait le 19 juin dernier au théâtre Berthelot de Montreuil.

 

 

Rencontre avec les élèves de lycée Hélène Boucher à Paris, Vendredi 6 janvier 2023

Vendredi 6 janvier 2023 a eu lieu la rencontre traditionnelle entre les élèves de lycée Hélène Boucher à Paris et des témoins venus leur parler de la Seconde guerre mondiale.
La dernière rencontre de ce type avait eu lieu le 6 mars 2020, quelques jours avant le confinement. Nous étions inquiets de savoir si la nouvelle génération d’élèves se montrerait aussi intéressée que la dernière que nous avions rencontrée. En effet, en près de trois ans, la population scolaire d’un lycée est entièrement renouvelée.
Nos inquiétudes ont été très vite totalement levées, les élèves étant venus en très grand nombre, plus de 250, pour rencontrer les 20 personnes venues leur parler de cette période dramatique de notre Histoire. 19 groupes de discussion ont été organisés, un couple ayant demandé à témoigner ensemble. L’attitude des élèves, leur attention, leurs questions, ont montré l’intérêt qu’ils ont porté à cette rencontre.
Il y avait en face d’eux, selon les tables, trois résistants, dont un résistant déporté, des enfants cachés, des enfants de résistants (dont la plupart ont écrit des livres de témoignage sur leurs parents), des responsables d’associations de la Mémoire, une artiste engagée sur la question de la transmission de la Mémoire.
Il faut souligner qu’une telle rencontre n’a pu se faire que grâce à l’engagement total du lycée autour de notre projet.
La proviseure, Madame Schachtel, les équipes pédagogiques, l’intendance, le secrétariat, tous ont permis la réussite de cet événement.
Rendez-vous a donc été pris pour l’an prochain afin de faire vivre ce moment de formation civique et citoyenne des jeunes qui, eux mêmes, nous encouragent à continuer.

Ci-dessous photos de la salle et deux photos de nos témoins, membres de l’ADVR, Odile de Vasselot, résistante, et Jean Villeret, résistant déporté.

Conférence « Découvrir le programme du CNR »

« Le Seuil de cet instant »

Le 15 juin1943, Jules Dumont, le »colonel Paul », chef militaire FTP de la région Nord-Pas-de-Calais-Aisne-Ardennes, colonel des Brigades Internationales pendant la guerre d’Espagne, chef du « bataillon Commune de Paris » de la première Brigade, puis chef du « bataillon la Marseillaise » de la 14e Brigade, qui va être fusillé au Mont Valerien, écrit à sa famille sa dernière lettre… Bien des années après, Françoise, sa petite-fille, découvre cette lettre dans un tiroir.
Il s’ensuit alors un long cheminement au cours duquel elle écrit une biographie de son grand-père : « La promesse de l’oubli », puis un roman pour la jeunesse : « Isidore d’Espagne », et enfin ce petit livre de réflexions autour de cette dernière lettre de Jules Dumont : « Le seuil de cet instant » (editions Tirésias-Michel-Reynaud.). Au cours de ces quatre-vingts pages d’un style très poétique, elle laisse errer sa pensée autour de cet événement qui la hante, pour essayer de savoir comment Jules Dumont a vécu les derniers instants de sa vie.
Un beau texte, et un bel hommage de sa petite-fille à cet homme
qui a tout sacrifié à la lutte qu’il a menée contre le fascisme.
Y. B.

Présentation du film de Vincent Perez « Seul dans Berlin »

Mardi 15 novembre 2022 nous avons présenté le film de Vincent Perez « Seul dans Berlin », adapté du livre de Hans Fallada.
L’histoire est inspirée d’un fait réel et il évoque l’action d’un couple d’ouvriers allemands qui décide, après la mort de leur fils à la guerre, de mener une action de résistance au régime nazi. Dans une atmosphère de délation omniprésente, de répression impitoyable, ils mènent leur combat jusqu’au bout en espérant que leur voix sera entendue, ne serait-ce que par une seule personne.
Le film montre bien l’atmosphère de peur, de soumission, mais aussi d’adhésion au nazisme qui règne dans le Berlin de la guerre.
Le débat qui a suivi le film a été riche et passionnant. Il s’est déroulé dans une salle comble avec un public de qualité qui a posé les bonnes questions permettant d’approfondir les thèmes portés par le film.
La discussion a été animée par Hélène Bayard, fondatrice de la Compagnie de l’Arbre sec avec laquelle nous avons déjà beaucoup travaillé, qui a su, notamment grâce à sa réflexion sur la montée du nazisme lors de l’adaptation qu’elle a réalisée de la pièce de Brecht « Grand peur et misère du Troisième Reich » apporter un éclairage vivant sur la situation montrée par le film. Je la remercie, au nom de notre association, de la qualité de sa présentation et de sa participation.
Ci-dessous deux photos de la séance

Compte-rendu Conférence « Voves, un camp de concentration en France »

Jeudi 7 avril l’ADVR a reçu, à la Mairie du 20e, Etienne Egret, secrétaire-mémoire du camp de Voves pour une conférence intitulée « Voves, un camp de concentration en France ». Etienne Egret après nous avoir présenté l’histoire du camp a évoqué avec passion la vie quotidienne des détenus. Il a présenté les multiples activités culturelles de « l’université » organisée par les prisonniers, essentiellement des communistes qui maintenaient ainsi le moral et préparaient l’avenir. Etienne Egret nous a conté les évasions dont les plus spectaculaires sont celles des faux gendarmes et celle du tunnel. Une dizaine de prisonniers déguisés en gendarmes ont ainsi franchi l’entrée du camp à la barbe des gardiens et se sont évanouis dans la nature. Quant au tunnel (creusé sur plus de 140 mètres en évacuant 70 m3 de terre), qui a servi de modèle pour le film ‘La grande évasion », il a permis
l’évasion de plus de 40 prisonniers. Tous les évadés ont repris le combat et un certain nombre d’entre eux y ont laissé leur vie. Le camp de Voves n’était pas qu’un simple camp d’internement il était aussi un réservoir d’otages et l’antichambre de la déportation vers les camps allemands.
Inlassablement Etienne Egret poursuit son travail sur le camp de Voves: réaménagement du
musée, cérémonies mémorielles, conférences, copublication avec Dominique Philippe d’ouvrages: « Voves 1942-1944, un camp en Eure-et-Loir », « Voves 1942-1944, l’Université, culture et résistance » et un troisième est en préparation.
N’oublions jamais, écrivent Etienne Egret et Dominique Philippe, que sur plus de 2000
internés à Voves, 605 ont été déportés en Allemagne et seuls 194 ont survécu.

Compte-rendu de la séance consacrée à la répression contre les Tsiganes pendant la guerre, rédigé par Geneviève Guyot.

Compte-rendu de la table ronde de l’ADVR du mardi 11 octobre 2022

Notes prises et mises en forme par Geneviève Guyot, ADVR

Sujet : La répression des Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Interventions de Monique Heddebaut, historienne, puis de Kkriss Mirror, dessinateur.

Monique Heddebaut nous fait un exposé très pédagogique, instructif et très poignant du Convoi Z, qu’elle présente dans
son livre « Des Tsiganes vers Auschwitz – le convoi Z du 15 janvier 1944 » (éditions Tirésias).Elle intervient dans le Nord
Pas de Calais et la Belgique.

L’appellation « Tsigane » est complexe. Arrivés dès le X° siècle du nord est de l’Inde, ils migrent dans tous les pays d’Europe.
Petit à petit, ils s’agrègent aux autochtones. Leur point commun serait que ce sont des populations nomades.
Dès la fin du XIX° siècle, début du XX°, les états ont la volonté de maîtriser les mouvements des populations et de les
contrôler. Les premières mesures touchent les hors-la-loi et les nomades ( loi de 1912). Les techniques en développement
chez la police (dactyloscopie, photographie) permettent la réalisation des premiers Carnets Anthropométriques. Les nomades
forment des populations itinérantes ; ils sont considérés comme vagabonds à caractère ethnique, identifiés par leur langue et
leur mode de voyage.

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Les deux intervenants de la table ronde, Monique Heddebaut et Kkrist Mirror

L’ADVR vous invite à une projection-débat : « Seul dans Berlin »

« Seul dans Berlin », film de Vincent Perez,

d’après le livre de Hans Fallada

Mardi 15 novembre, Mairie du 20°, place Gambetta.

16 heures, salle du Conseil

Débat avec Hélène Bayard, Professeure agrégée de lettres et aussi professeure de théâtre. Hélène Bayard a fondé en 1980 la Compagnie de l’Arbre sec. Avec cette compagnie elle a créé de nombreux spectacles, notamment de Brecht dont « Grand peur et misère du Troisième Reich », que l’ADVR vous a proposé le 22 mai dernier, ainsi qu’une adaptation du livre de Kressman Taylor, « Inconnu à cette adresse », que nous vous présenterons prochainement. Son travail l’a amenée à approfondir sa réflexion sur le nazisme, sa conquête du pouvoir, ses crimes et la difficulté pour les Allemands de résister à ce régime. Comment un couple d’ouvriers allemands , Otto et Anna, s’engage dans une résistance désespérée contre le nazisme.

COMMENT DES ADOLESCENTS EN CLASSE DE TROISIÈME PERÇOIVENT ET TRANSCRIVENT LES HORREURS DE LA GUERRE ?

Ils ont un peu entendu parler de la guerre d’Espagne au détour d’un cours d’histoire consacré à la montée des tensions en Europe à partir de 1935. Mais rien d’approfondi. En revanche, leur professeur d’arts plastiques, Sylvie BOUVART, leur a fait étudier Guernica de Picasso en partant d’un questionnaire « classique » (description, contexte artistique et historique, analyse des figures principales, composition pour quelle intention ? …), visionnant ​Picasso engagement politique, https://www.youtube.com/watch?v=zHc4OlCX7ms

​​et 1937, le bombardement de Guernica

https://www.youtube.com/watch?v=xJTnvD41C90&t=28s

À l’issue de cette première phase de travail, ils ont « retenu » le bombardement des civils comme arme de terreur et Guernica comme son archétype, symbole de la violence de masse, de la barbarie avant même la Deuxième Guerre mondiale, deuxième dans l’ordre chronologique mais Première pour le caractère d’anéantissement du conflit.

En histoire, ont été évoqués les autodafés de 1933, la nuit de cristal en novembre 1938. A propos de la guerre, on a beaucoup insisté sur la volonté d’anéantissement de peuples entiers, en cohérence avec une idéologie nazie fondée sur le racisme.

La définition de l’ennemi s’y élargit en effet considérablement et inclut désormais des catégories entières de populations. La victoire passe par leur anéantissement, sans distinction de sexe, d’âge ou de condition.

Qu’est-ce qui explique la volonté d’anéantir l’ennemi, qu’il soit soldat ou civil, Juif, communiste ou résistant ou les trois à la fois ? D’où le brouillage de la distinction entre civils et militaires, entre le front et l’arrière…

De son côté, Sylvie BOUVART leur a demandé de s’approprier l’œuvre de Picasso, de partir d’elle ou d’un autre « fait de guerre » pour concevoir une œuvre dénonçant toute forme de violence de guerre.

Les consignes de réalisation de l’œuvre étaient les suivantes : « en mettant en évidence et en scène la souffrance, le cri, la douleur, la violence… Il y aura au moins un personnage et des expressions, un animal, l’évocation d’un lieu.

Réorganiser, déconstruire et reconstruire en gardant l’idée des différents points de vue en même temps, vous pourrez redessiner, changer les échelles, ou vous servir de la photocopie telle quelle.

Technique : des couleurs. Si oui, lesquelles et pourquoi celles-ci ?

Découpage, collage, changements d’échelles, dessins, distorsions, superpositions, décadrages…

Le tout en 3 dimensions.

Sens ?

Pensez au message que vous voulez faire passer, à votre mise en scène. »

Conçu à deux ou trois, ​le groupe de Julien Carpentier, Kyrsten DUVAL et Nelly ZUO, a conservé le noir et blanc, avec, au centre, le pendu ; composition duale avec, à gauche, l’oppression du peuple par les nazis incarné par la figure d’Hitler et les ombres grandissantes des soldats pour augmenter l’impression d’oppression totalitaire ; à droite, le peuple des victimes, maigres et squelettiques, qui crie, qui souffre, une femme qui pleure, inspirée de la femme  dans les flammes,  mi- humaine, mi-animal, qui se tord de douleur avec, à l’arrière, la cheminée d’où s’échappe une forme noire, fumée humaine, référence aux camps d’extermination, à la Shoah.

Reprenant la même composition, devant nous, en bas à droite : le champ de bataille évoqué par une barricade de bouts de bois, une femme, un genou à terre, et les camps avec comme seule issue, la pelle qui creuse les tombes​…

​L’autre duo, Lucie BRUNEL et Félicie GUIFFAULT, a choisi une ​mise en scène encore plus théâtrale :

​Un fond de scène rouge, évoquant le sang, la douleur et surtout les flammes. Une composition inverse avec, de gauche à droite, le personnage dans un bâtiment en flammes, ne peut qu’assister impuissant au désastre, à l’autodafé…

La forme des fenêtres rectangulaires évidées rappelle celle des livres empilés prêts à brûler, la femme, le poing levé, incarne la résistance, son sort est scellé : « là où l’on brûle les livres, on finit par brûler des hommes » (Heinrich HEINE).

Les soldats identiques comme des soldats de plomb, sans identité, sans personnalité, font barrage, barrière imposante. La pointe du « sol » vers nous, personnage, le cheval symbolisant le peuple au sol, crie de douleur, invite le spectateur à prendre part au « spectacle » et être associé au peuple impuissant devant ce barrage totalitaire qu il ne pourra franchir. Il sera lui-même terrassé devant cette puissance !

Comment s’en sortir ?

Les yeux des personnages au premier plan nous interrogent…

Marie-Laurence AUCUY, professeur d’histoire-géographie
Sylvie BOUVART, professeur d’arts plastiques.
Collège Octave Gréard.