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Rencontre autour de Jean Villeret : parcours d’un des derniers résistants déportés du Val-de-Marne

Samedi 1er avril 2023. 15h-17h

L’échange s’articulera autour de Jean Villeret [VILLERET Jean, Marcel, Claude. Dit Bill – Maitron], tourneur à l’usine Bi-Métal d’Alfortville, réfractaire à la Relève et au Service du travail obligatoire (STO), résistant franc-tireur et partisan (FTP), déporté à Natzweiler-Struthof et à Dachau-Allach. Ce centenaire infatigable sillonne les écoles de France pour raconter son parcours à la jeunesse et transmettre ses valeurs humanistes qui sont celles de la Résistance au fascisme.

La discussion sera animée par  Julien Le Gros, auteur de l’ouvrage « Un jour nos voix se tairont, entretiens avec Jean Villeret » à paraître le 25 avril aux éditions Alisio Leduc https://www.editionsleduc.com/produit/3133/9782379353277/un-jour-nos-voix-se-tairont et Didier Alvarez. Celui-ci a consulté les archives de la préfecture de police de Paris et co-rédigé avec Claude Pennetier la notice de Jean Villeret dans le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et mouvement social.
Pour plus d’informations: https://archives.valdemarne.fr/agenda-et-manifestations/agenda?detail=127842

Réservation auprès des Archives du Val-de-Marne  0156714560 ou archives@valdemarne.fr
Accès : Maison de l’Histoire et du patrimoine 15 rue, de la Prévoyance 94500 Champigny-sur-Marne

En transport
RER A arrêt Joinville-le-Pont puis bus 108 et 110 arrêt Aristide Briand le Plant ou bus 201 arrêt Bel-Air

 

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance

Prochaine conférence proposée par l’association de Défense des Valeurs de la Résistance (ADVR).

Lundi 20 décembre, 16 heures,  Mairie du 20°, salle des mariages.

Au terme d’une passionnante enquête, Stéphanie Trouillard nous fera découvrir  André Godet, son grand-oncle, jeune maquisard breton fusillé en juillet 1944.

 

 

 

Conférence de Jean-Pierre Brovelli

 

 

Vendredi 28 mai 2021 : cérémonie au Père-Lachaise devant le Mur des Fédérés

Vendredi 28 mai, 150 ans jour pur jour  après la fin des combats de la Commune, l’ADVR a organisé  une cérémonie au Père-Lachaise devant le Mur des Fédérés à la mémoire  de ceux qui se sont levés pour construire un monde plus juste. Leurs espoirs ont été repris par les résistants et concrétisés par le programme du CNR, « Les jours heureux ». C’est cette filiation entre fédérés et résistants que nous voulions souligner par notre action. Après avoir déposé une gerbe à la mémoire de  nos camarades de 1871, nous sommes allés déposer une gerbe sur la tombe de Robert Chambeiron qui repose à quelques mètres de ce haut lieu de Mémoire.

Allocution de Yves Blondeau, secrétaire général de l’ADVR, le 28 mai 2021 au Père-Lachaise, lors du 150° anniversaire de la Commune.
Chers amis de l’ADVR c’est un plaisir de pouvoir se retrouver, enfin, pour une action commune autour des valeurs qui nous sont chères. Voilà plus d’un an que notre association n’a pas pu mener la moindre action collective. L a dernière action de l’ADVR a en effet été la rencontre entre élèves et témoins au lycée Hélène Boucher, le 6 mars 2020, à la veille du premier confinement.

Lorsque nous avons décidé de faire quelque chose pour commémorer le 150° anniversaire de la Commune, anniversaire qui mérite particulièrement d’être célébré, l’idée est venue naturellement de nous retrouver devant le Mur des Fédérés. Mais, si individuellement nous l’avons souvent fait avec les Amis de la Commune et les partis politiques de gauche, l’ADVR en tant qu’association liée à la Résistance avait-elle légitimité à le faire?

Si nos liens avec la Résistance sont forcément évidents, les liens entre la Commune et la Résistance le sont-ils autant? Les contextes historiques entre les deux événements méritent que l’on s’y arrête. Dans les deux cas les mouvements commencent après un effondrement militaire catastrophique, inattendu et humiliant. Les généraux ne disaient-il pas à Napoléon III « il ne manque pas un bouton aux guêtres de nos soldats », les dirigeants politique de 1939 ne disaient-ils pas « nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts », « nous avons la meilleure armée du monde »!

Dans les deux cas c’est le même ennemi qui écrase la France, le 3° Reich en 1940, les Prussiens devenus Allemands lorsque Guillaume roi de Prusse se fait couronner empereur
d’Allemagne dans la galerie des glaces à Versailles, en janvier 1871, réalisant ainsi l’unité allemande. Dans les deux cas des gouvernements de capitulation, contre la volonté des patriotes, cèdent l’Alsace-Moselle aux Allemands.
Ces gouvernements de capitulation ont aussi accepté l’occupation d’une large partie du pays (ce sera à chaque fois pour 5 ans!). De même, Thiers, comme Pétain, payent de lourdes indemnités de guerre: 5 milliards de francs-or en 1871, 400 millions de francs par jour en 1940, qui contribueront à appauvrir la France.
Voilà des faits, et on peut continuer. Versailles ou Vichy, des gouvernements installés à l’écart de la capitale; Versailles ou Vichy, des gouvernements qui massacrent par milliers les plus nobles de leurs fils; Versailles comme Vichy auxquels l’Allemagne octroie des troupes pour maintenir l’ordre: une « armée de l’armistice » de 100 000 hommes en zone sud en 1940, 100 000 prisonniers libérés par Guillaume premier pour reconquérir Paris en 1871… Mais le plus important est la similitude des aspirations des communards et des résistants. D’abord, une grande ambition éducative. Les communards veulent une école laïque, obligatoire et gratuite, le CNR demande un enseignement secondaire et supérieur accessible à tous grâce à un système de bourses. Les communards veulent un Etat débarrassé de l’influence de l’Eglise, le CNR veut instituer une République laïque.
On doit d’ailleurs souligner que ces idées-forces des communards ont été mises en oeuvre par la république bourgeoise qui les écrasa, à peine plus de 10 ans après la Semaine sanglante (et par un anti-communard acharné, Jules Ferry) en ce qui concerne l’école, et en 1905 pour la séparation des Eglises et de l’Etat!
Mais plus que ces exemples précis, c’est leur philosophie politique qui rassemble ces deux mouvements historiques. Tous deux aspirent à ce que leurs luttes et leurs sacrifices permettent de fonder un monde meilleur, plus égalitaire et plus juste. Si les communards échouent, et à quel prix, les résistants réalisent ce rêve, mais à quel prix aussi, avec « Les
jours heureux ».
Si, donc, les résistants sont les frères de combat des communards, leurs camarades, les communard sont alors aussi nos frères, nos camardes… Et le travail que nous menons pour faire connaître les valeurs de la Résistance contribue aussi à faire connaître les espoirs, les rêves, pour lesquels nos aînés de 1871 se sont sacrifiés. Mais, pour nous, ce n’est pas tout ce qui rapproche les communards des résistants, car à quelques mètres à peine de ce mur si chargé d’histoire et près des tombes d’Eugène
Pottier, de Jean-Baptiste Clément, repose notre ami, fondateur de l’ADVR, notre camarade Robert Chambeiron, juste reconnaissance du lien qui les unit. C’est aussi une juste reconnaissance de la part du Parti communiste qui l’a accueilli dans son tombeau officiel pour honorer l’inlassable combattant de la justice sociale qu’il fut jusqu’à son dernier souffle.

Trois photos de ces cérémonies.

Les participants pendant l’allocution d’Y. Blondeau, secrétaire général de l’ADVR

Danielle Chambeiron, présidente de l’ADVR et Katherine Courjaret, trésorière, après le dépôt de gerbe sous la plaque rendant hommage aux morts de la Commune.

Danielle Chambeiron et Marie-Françoise Bechtel (qui a publié chez Fayard un livre d’entretiens « Robert Chambeiron résistant », après le dépôt de gerbe sur la tombe où il repose.

 
(Photos A. Gruska)

Journée Nationale de la Résistance 2021

Le 27 mai 2021, dans le cadre de la Journée Nationale de la Résistance, l’ADVR a participé à la cérémonie commémorant la première réunion du Conseil National de la Résistance qui s’est tenue au 48 rue du Four il y a 78 ans. La cérémonie s’est déroulée sous l’égide du Comité Parisien de la Libération en présence de Jean Rol- Tanguy, son président, Guy Hervy, son secrétaire général, du maire du VI° arrondissement , Jean-Pierre Lecocq, de Laurence Patrice, adjointe de la mairie de Paris à la Mémoire, de Véronique Beaucelle-Delelis, directrice générale de l’ONAC (Office National des Anciens Combattants).
Nous étions heureux de compter parmi les membres de l’ADVR présents Pierrette Rossi, doyenne de notre association qui, à 103 ans, a tenu à honorer de sa présence cette manifestation.

Quelques photos de la cérémonie:

Au micro , Guy Hervy et Laurence Patrice.
Une partie du public et, au fond, assise, Pierrette Rossi.

Pierrette Rossi devant le 48 rue du Four, le 27 mai, lors de la Journée Nationale de la Résistance, avec sa fille Françoise, Danielle Chambeiron et Yves Blondeau.

Willy Gruska. Exposition : « UNE FAMILLE JUIVE DANS LA TOURMENTE »

Willy Gruska est née le 24 juin 1927 à Strasbourg, il est décédé le 13 décembre 2014
Date de l’Exposition : 2009

UNE FAMILLE JUIVE DANS LA TOURMENTE

Conseil General de la Dordogne

Conçue grâce à un travail de recherches en archives, mais, plus encore, grâce à la coopération confiante établie avec deux familles : la famille Gruska, de Strasbourg, dont l’histoire est au centre de l’expositio,n mais aussi la famille Dupuy-Lespine, de Périgueux, qui a joué un rôle essentiel dans le sauvetage des enfants Gruska. L’exposition repose donc sur l’histoire et la mémoire, intimement croisées ainsi que sur des documents privés ou publics, la plupart du temps inédits.
Les parents de Willy Gruska sont déportés par le convoi numéro 62 du 21 novembre 1943 et assassinés à Auschwitz. Marcel, le petit frère, est caché par des familles bénévoles et Willy entre dans un maquis. Il participe aux combats de la libération de la Dordogne et à la libération d’Angoulême.

Film réalisé par Miguel Vallecillo sur des images prises par la petite- fille de Willy, Natacha.

Pierre Morel

C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de Pierre Morel à l’âge de 98 ans. Ancien résistant, Pierre Morel fut  membre d’un réseau d’évasion d’aviateurs alliés puis, après avoir rejoint Londres, en passant par le camp de concentration de Miranda en Espagne, il devint membre du réseau Oscar Parson (réseau anglais  du SOE, Special Opération Executive, dépendant du colonel Buckmaster),  et du BCRA , Bureau Central de Renseignements et d’action, dépendant du colonel Passy).

Pierre Morel a été, de 2004 à sa dissolution il y a quatre ans,  président du Comité d’Action de la Résistance, le CAR, créé par Georges Bidault en  1948.

Il était aussi un infatigable militant de la Mémoire et a  participé régulièrement depuis leur création aux rencontres avec les élèves du lycée Hélène Boucher tant que sa santé le lui a permis, ce dont nous lui en sommes très reconnaissants car son témoignage était d’une grande honnêteté et d’une grande richesse. C’est un ami des valeurs que nous portons qui disparaît.

Pierre Morel au lycée Hélène Boucher en 2008

Yvan Korolitski

Yvan Korolitski au lycée H Boucher en 2008

C’est avec un profond regret que je vous fais part de la disparition d’un résistant qui était très attaché aux actions menées par notre association. Yvan Korolitski avait été très jeune un combattant FTP-MOI des groupes Carmagnole  et Liberté de Lyon et de Grenoble.
Témoin inlassable, il participait depuis toujours aux soirées de réflexion que nous organisons au lycée Hélène Boucher. Il était un homme d’une gentillesse extrême, particulièrement chaleureux; et très apprécié des élèves auxquels il s’adressait. Souvent il me parlait, avec beaucoup d’émotion, des lettres que les jeunes lui envoyaient après ces rencontres.
C’est un grand humaniste qui disparaît, victime du Covid, tout comme son épouse, fille d’un républicain espagnol, riche des mêmes qualités.
Lors de la dernière rencontre avec les élèves du lycée Hélène Boucher, le 6 mars dernier, tout juste avant le confinement,Miguel Vallecillo, qui filme nos actions, avait réalisé plusieurs petits films avec Yvan.
Vous pouvez les voir sur notre site:advr.fr
Pour l’ADVR, Y.B.

Yvan Korolitski par Miguel Vallecillo en 2020

DANIEL CORDIER

Paris le 22 novembre 2020
Contacts : Guy Hervy
0643276974
g,hervy@wanadoo,fr

Le Comité Parisien de Libération s’incline avec un grand respect et un profond chagrin devant la
dépouille de Daniel Cordier, décédé le 20 novembre. Compagnon de la Libération, Officier de la
France libre, il sera le secrétaire de jean Moulin, unificateur de la résistance intérieure et fondateur
du Conseil National de la Résistance. Du tout premier jour du combat libérateur et jusqu’à son
dernier souffle, Daniel Cordier demeurera le symbole de l’engagement et de l’honneur de la
Résistance française, de la fusion de la France Libre et de la Résistance intérieure.

D’autres que nous diront la singularité du parcours de ce jeune homme, antisémite assumé et
admirateur de Pétain dont il rejettera immédiatement la trahison et au prix d’une douloureuse
réflexion personnelle le fera s’engager dans la lutte pour le retour de la démocratie et la
République. Il deviendra un rouage décisif du combat contre l’ennemi nazi, la collaboration et le
régime de Vichy.

Le Comité Parisien de la Libération, coordinateur de la Journée Nationale de la Résistance à Paris ,
gardera précieusement le souvenir de la participation de Daniel Cordier à la cérémonie du 27 mai
2018, rue du Four, hommage à la première réunion du CNR, en 1943. Entouré d’élèves d’écoles
parisiennes, et de lycéen-ne-s, Ce jour, il sut, malgré son grand âge, leur faire partager les leçons
toujours d’actualité de son engagement indéfectiblement républicain. Ce dialogue aussi amical
qu’animé lui avait aussi permis de mettre au premier plan l’exigence culturelle qu’il considérait
comme un des piliers de notre démocratie.

Le CPL appelle à lire et faire lire les ouvrages de Daniel Cordier, écrivain et historien de la
Résistance française et de l’engagement humaniste universel. C’est le moyen le plus fécond de
poursuivre son combat et de l’accompagner dans son éternité.

Paris le 21 novembre 2020

Jean Rol Tanguy
Président du Comité Parisien de la Libération Secrétaire Général

Guy Hervy
coordonnateur de la Journée nationale de la Résistance

SIÈGE SOCIAL. CPL chez Musée de la Libération de Paris -Musée Général Leclerc -Musée Jean Moulin,
4, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy, 75014 PARIS
SIÈGE ADMINISTRATIF CPL chez Musée de la Résistance nationale , parc Vercors
88,avenue Marx Dormoy , 94500 CHAMPIGNY SUR MARNE

Communiqué

En raison de la situation sanitaire, L’ADVR est contrainte de suspendre son programme d’activités prévu pour la saison 2020-21. On trouvera la liste des actions programmées ci-dessous, mais sans indication de date. Nous espérons, naturellement reprendre notre travail au service des valeurs de la Résistance le plus tôt possible.
Tout d’abord je me permets, en notre nom à tous, d’exprimer une pensée émue pour les figures de la Résistance qui nous ont quittés cette année.
– Jack Moisy, résistant FTP de la région parisienne, membre de l’ADVR depuis sa création, militant actif de notre organisation pour laquelle il a proposé de nombreux articles. Je rappelle que lors de la crise qui a opposé l’ANACR à Robert Chambeiron il a organisé une pétition nationale de soutien à ce dernier… ce qui lui a valu d’être aussitôt exclu de l’ANACR à laquelle il avait pourtant beaucoup donné.
– Cécile Rol-Tanguy, fidèle participante aux réunions du lycée Hélène Boucher depuis leur création. Nous l’avions revue avec émotion lorsque nous avons présenté la conférence filmée du Colonel Rol-Tanguy car elle avait participé à cette conférence.
– Paulette Sarcey, résistante FTP-MOI, elle avait été arrêtée et déportée avec son compagnon, Henri Krasucki, et avait tout comme ce dernier continué la résistance dans le camp d’Auschwitz. Elle aussi était une infatigable militante de la Mémoire et une fidèle des réunions du lycée Hélène Boucher depuis le début.
Paulette Sarcey, Cécile Rol-Tanguy et Jack Moisy ont travaillé à transmettre les valeurs de la Résistance tant que leurs forces le leur ont permis.

Actions ADVR 019-2020
Notre association a connu une année difficile et le programme d’activités que nous avions prévu n’a pu être réalisé complètement pour deux raisons : les élections municipales et la crise sanitaire.
– Les élections municipales ont empêché la mairie du 20e de nous prêter, comme elle le faisait habituellement, des salles à partir du mois de mars. L’équipe en place ne pouvait s’ engager pour l’équipe qui devait lui succéder. Nous pensions reprendre contact avec la nouvelle équipe dès le résultat des élections, fin mars… mais n’avons pu le faire qu’en septembre. La crise et le confinement ont tout bloqué. Malgré tout, nous avons pu réaliser un nombre non négligeable d’actions.
– Le 9 octobre 2019, Ricardo Palma nous a présenté son livre « Une étreinte du vent » et son itinéraire de guérillero chilien condamné à la prison à vie, évadé, clandestin au Mexique pendant 20 ans, qui a obtenu récemment l’asile politique en France.
– Le 14 novembre 2019, conférence d’Yves Blondeau au théâtre Berthelot pour le Club Histoire de la ville de Montreuil , « La Résistance vue par ses acteurs ».
– Le 26 novembre 2019, représentationthéâtrale : « En ce temps-là l’amour », texte de Gilles Ségal joué par Pierre-Yves Desmonceau,, en partenariat avec le Comité Tlemcen et la Fondation Bluma Fiszer, à laquelle nous avions convié une classe de 3° du collège Jean- Baptiste Clément (Paris 20°) qui fait un gros travail sur Auschwitz.
– Le 4 février 2020, visite guidée du nouveau Musée de la Libération de Paris, en partenariat avec le SNES (syndicat national des enseignements de second degré).
– Le 12 février, conférence filmée du colonel Henri Rol- Tanguy, débat avec
Jean Rol-Tanguy, fils aîné du colonel Rol,
président du Comité Parisien de la
Libération (CPL).
– Le 21 février, hommage au groupe Manouchian, en partenariat avec l’UCFAF (Union culturelle française des Arméniens de France). Film de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia « Solidarité, le sens d’une vie, Julien Lauprêtre »,. Julien Lauprêtre a été détenu dans la même cellule que les membres du groupe Manouchian à la veille de leur exécution. Il a présidé le « Secours populaire » pendant de nombreuses années. Débat avec Didier Daeninckx, Laurence Karsznia, Didier Le Reste et Yves Blondeau.
– Le 6 mars, séance de témoignages sur la Résistance et la Déportation avec les élèves du lycée Hélène Boucher.Une vingtaine de témoins directs, d’enfants cachés, de responsables d’associations de la Mémoire, d’écrivains, échangent avec 350 élèves.

Projets ADVR
– Projet de réalisation d’un film de témoignage autour d’Yvan Korolitski, combattant FTP^MOI (Carmagnole- Liberté)pour l’ADVR, par Miguel Vallecillo.
– Projet d’exposition des portraits de résistants de Danilo de Marco, auprès de la nouvelle municipalité de Paris.

Programme d’actions prévu pour 2020-2021
– Conférence de Jean-Pierre Brovelli : « Fascisme, antifascisme et résistance des Italiens »(Prévue initialement le 10 mars 2020).
– Enquête de Stéphanie Trouillard : « Mon oncle de l’ombre », (Initialement prévue pour avril ). Une remarquable enquête historique pour faire revivre un jeune résistant breton fusillé en juin 1944.
– Conférence de Marie-Françoise Bechtel, « Les services publics, socle de notre République ». M-F Bechtel est la fondatrice d’un Institut d’études des services publics.
– Table ronde organisée conjointement avec « Le Patriote résistant » rassemblant trois témoins/acteurs de la Résistance et de la Déportation: Frania Haverland, Jean Villeret et Serge Wourgaft.
– Projections-débats autour du film de Jean-Philippe Jacquemin « Contre vents et marées » au studio Saint André des Arts, à l’invitation de Julien Legros, rédacteur en chef du « Patriote
résistant ».
– Film de Pascal Convert « Epstein, bon pour la légende ». Débat avec le fils de Joseph Eptein (colonel Gilles, chef des FTP-MO à Paris), Georges Duffau- Epstein.
– Film de Medhi Lalloui, « Jacques Charby, porteur d’espoir ». Itinéraire d’un résistant, second du réseau Jeanson pendant la guerre d’Algérie. Débat avec le réalisateur.
– « Un camp de concentration en France, Voves », présentation par Étienne Egret et Dominique Philippe de leur remarquable travail sur le camp de séjour surveillé de la région de Chartres, antichambre des camps allemands.
– Conférence de Gilbert Ricard,« Crise du capitalisme et mondialisation ».
– Conférence de Joëlle Boursier-Delpech, « Avoir 20 ans à Dachau », enquête sur la déportation de son père.
– Visite du Musée de la Résistance Nationale de Champigny, en partenariat avec le SNES.
– Spectacle théâtral monté par la Compagnie de l’Arbre sec, à destination de l’ADVR, « Grand peur et misère du Troisième Reich ».
– Projection du film « Les FTP-MOI dans la Résistance », film de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia, débat avec les réalisateurs.
– Rencontres-mémoire au Lycée H. Boucher.