Jeudi 9 octobre l’Advr a présenté le film de Pascal Crépin : La voix du rêve. Ce film est un témoignage sur ce qui a été le camp de Natzwiller–Struthof, seul camp de concentration nazi installé sur le territoire français . Il faut cependant signaler que l’Alsace était alors annexée au Troisième Reich . Dans ce camp et ses annexes ont été internés plus de 52 000 personnes dont 3500 femmes. Les déportés internés au Struthof étaient des déportés NN (nacht und nebel) c’est-à-dire nuit et brouillard. Ces déportés étaient destinés à disparaître sans laisser de trace. Plus de 20 000 personnes ont été assassinées dans ce camp par la faim, le froid, la maladie, les mauvais traitements, les « expériences » médicales.
Notre ami Jean Villeret ainsi que quatre autres survivants de camp témoignent dans ce film particulièrement émouvant et qui permet de découvrir un camp trop peu connu.
La discussion a été animée par Julien Le Gros, ancien rédacteur en chef du Patriote résistant, mensuel de la FNDIRP ( Fédération nationale des Internés, résistants et patriotes) dont Jean Villeret était le président. Cette discussion a permis notamment une réflexion sur les raisons de cette méconnaissance de l’existence d’un camp nazi en France.
vue de la salle et une photo des ouvrages présentés par Julien Le Gros
Cette année, la Journée Nationale de la Résistance s’est déroulée en deux étapes.
Lundi 26 mai le village des associations a été installé esplanade Nathalie Sarraute dans le 18e arrondissement. Comme chaque année l’ADVR avait un stand qui a été tenu par Geneviève Guyot, Josette Borzakian, Migiuel Vallecilo et moi-même. Des spectacles se sont succédés tout au long de l’après-midi.
Le 27 mai nous étions également présents au 48 rue du Four devant l’immeuble où il y a 82 ans, dans Paris occupé, à quelques pas du Lutétia où les Allemands étaient installés, a été créé le Conseil National de la Résistance sous la présidence de Jean Moulin. Le CNR s’est donné deux objectifs, le premier était d’organiser la libération du pays et le second de prévoir la reconstruction et la mise en place d’une France plus juste, grâce a un programme politique, économique et social fondé sur de profondes et véritables réformes comme la France n’en avait jamais connu.
Comme l’a dit Guy Hervy, secrétaire général du Comité parisien de la libération (CPL) qui organise chaque année la JNR, comment aurait-on pu alors penser que ces réformes seraient, avec une telle constance, attaquées depuis déjà de nombreuses années.
Être digne de l’œuvre finale du Conseil National de la Résistance nous impose de défendre sans relâche la France qu’il a voulu créer.
Il y a 80 ans, en mai 1945 se concrétisait tout le combat mené pour la libération de notre pays par l’unification difficilement réalisée de la Résistance française portée dès le 27 mai 1943 par ceux qui se sont réunis ici, autour de Jean Moulin. Depuis ce lieu, ils se sont fixés comme but d’organiser la Résistance pour libérer le pays châtier les traîtres et reconstruire une république débarrassée à tout jamais du fascisme, du nazisme de l’idéologie criminelle génocidaire qui les accompagnait. Faire que le monde soit un monde de paix débarrassé à jamais de la guerre. Qui aurait pu penser, 80 ans plus tard, en mai 2025, qu’à quelques centaines de mètres d’ici, autorisé par un arrêt d’une cour de justice, des gens se revendiquant officiellement de la pensée nazie, de ses pratiques, de son racisme, de son antisémitisme, de son refus de la différence, de sa haine de tout ce qui est progressiste, auraient le droit de défiler alors que le tribunal international de Nuremberg, les lois de la République, ont mis au banc de la société qui interdisent et condamnent l’idéologie et les pratiques de ces groupes, ordonnent de les interdire ? Qui aurait pu penser que le président de la République puisse annoncer la mise en place d’une économie de guerre avec ce que cela signifie comme présage de restrictions des droits sociaux, des libertés. Qui aurait pu penser que sur les rives de la Méditerranée, à Gaza des actes que le droit internationale et l’ONU qualifie de génocidaire puisse se produire sans réaction forte de la communauté internationale qui fête cette année la mise en place des nations unies. Ces questions, il faut se les poser et regarder comment on peut faire face à la montée des périls, comment rassembler pour s’opposer à cette résistible ascension de l’extrême droite dans notre pays. Pour cela, certes, il faut actualiser les choses, ne pas recopier, mais nous disposons des éléments qui ont commencé à se construire au premier étage de cet immeuble le 27 mai 1943 avec un conseil de la Résistance qui se projetait dans l’histoire comme la représentation exclusive et unique de toute la Résistance intérieure française unifiée, donnant pouvoir au général de Gaulle à Alger pour représenter la France auprès de tous nos alliés, construisant l’avenir autour de son programme portant ce si beau titre les jours heureux.. 80 ans qui ont permis, y compris à l’issue de la guerre, même si le Conseil de la Résistance devenu Conseil National de la Résistance n’en est pas à l’origine, il faut rendre à l’assemblée provisoire d’Alger ce qui lui appartient, à ce que les citoyennes de ce pays puissent devenir électrices et éligibles. 80e anniversaire aussi, où à deux pas d’ici s’organisait à l’hôtel Lutetia le retour de ceux et celles qui avaient survécu à l’extermination, à la déportation. A la barbarie génocidaire nazie. Hôtel Lutetia, lui aussi. à quelques centaines de mètres du lieu où s’est déroulée cette manifestation des partisans d’un ordre suprémaciste et génocidaire. Dès la libération conquise, le gouvernement promulgue les ordonnances qui vont marquer en profondeur la nature de notre république: Ce sera la protection judiciaire de la jeunesse qui considère un jeune, même délinquant voire criminel, non pas comme un être à retrancher de la société, mais un jeune être humain à aider à se réinsérer. L’ordonnance sur la sécurité sociale qui fait que les richesses créées par le travail vont d’abord à ceux qui les produisent pour vivre, assurer la santé et la retraite. Pour ne pas alourdir le propos n’en rester qu’à l’ordonnance interdisant aux puissances d’argent d’être en possession des outils d’information. Toutes ces ordonnances avec les nationalisations créant le socle d’un grand service public tant mis à mal par des décennies d’un libéralisme qui aujourd’hui affiche son impasse, éclairée par le nouveau premier responsable des USA, dont le peuple hier, fut avec le peuple soviétique d’alors, les Britanniques, canadiens et peuples des pays alors colonisés, les acteurs de la libération de la planète. 80 ans après la fin des combats de la 2GM, la guerre est de nouveau en expansion jusqu’au cœur de l’Europe. Plus les peuples voient leurs droits sociaux de citoyens, leur liberté reculer plus la paix aussi recule et plus les budgets d’armement deviennent les clés de voûte des budgets des Etats au détriment de la culture, de l’éducation de la santé des loisirs du sport. Ce n’est pas ce dont étaient porteurs les 17 réunis à ce premier étage le 27 mai 43 autour de Jean Moulin. Leurs idées restent d’une urgente actualité: s’affranchir des idéologies fascistes et nazie criminelle, faire que la société tourne autour de la réponse aux exigences de liberté et de bien-être social. Plus que jamais les idéaux du CNR et de son programme sont d’une incontournable actualité pour inspirer les engagements d’aujourd’hui.
Jeudi 15 mai, l’ADVR a présenté à la mairie du 20e une conférence donnée par Henri Farreny président de l’Amicale des anciens guérilleros espagnols en France–FFI (aagf-ffi) sur le thème « Mourir à Paris ».
L’ADVR avait axé en grande partie son travail de cette saison sur les étrangers dans la Résistance en France avec d’abord le film de Jean-Pierre Vedel: « Le travail allemand », puis avec une séance au Sénat sur Manouchian et ses compagnons, en partenariat avec l’UCFAF ( Union culturelle française des Arméniens de France), avec aussi une séance sur la famille Fontanot : « Une famille italienne dans la tourmente de la guerre et de la Résistance » en partenariat avec l’Association France-Frioul, la Maison de l’Italie, la Société d’histoire de Nanterre et l’Association nationale des partisans italiens de Paris, il nous fallait naturellement évoquer les résistants espagnols qui furent très nombreux en France.
Henri Farreny a choisi de nous faire découvrir cinq figures de ces combattants espagnols.
Après avoir présenté le cadre historique général : la guerre d’Espagne, la Retirada, les camps de concentration en France, il a montré l’itinéraire de cinq guérilleros et présenté le travail de son association pour donner vie à leur mémoire et rappeler leur sacrifice. Il s’agit de Domingo Tejero, José Baron, Conrad Miret, Mannuel Bergès et José Roig. Henri Farreny a également rappelé le nom de Celestino Alfonso, membre du groupe Manouchian fusillé avec ses camarades de l’Affiche rouge.
Il faut souligner que sans le travail acharné d’Henri Farreny et de ses compagnons de l’amicale des anciens guérilleros ces héros de la Résistance seraient aujourd’hui quasiment tous totalement oubliés.
Merci donc à Henri Farreny d’être venu de Montauban pour nous faire partager son travail de mémoire.
Samedi 15 mars 2025 l’association France-Frioul, la Maison de l’Italie, l’Association de Défense des Valeurs de la Résistance, la Société d’Histoire de Nanterre et l’Association Nationale des Partisans italiens de Paris, ont présenté « La famille Fontanot dans la tourmente de la guerre et de la Résistance » Après une présentation du contexte historique et géographique réalisée par Patrizia Bisson, présidente de l’association France-Frioul, Paola Vallatta, présidente de l’ANPI Paris a évo- qué l’action des résistants italiens, l’historien Antonio Bechel- loni a retracé l’itinéraire de cette famille de militants commu- nistes qu’étaient les Fontanot. Une partie de la famille, réfu- giée en France, a participé activement à la résistance fran- çaise mais aussi italienne en cachant les chez elle les archives du parti communiste italien. Membre du groupe Manouchian, auteur de nombreux atten- tats, Spartaco Fontanot est fusillé le 21 février 1944 avec ses camarades de l’Affiche rouge. Son nom figure au Panthéon aux côtés de ceux de ses 22 camarades et de celui du colonel Gilles, Epstein, chef militaire des FTP de l’Ile-de-France. Les deux cousins de Spartaco, Nerone et Jacques, FTP tous les deux, furent fusillés, le premier en septembre 1943, le se- cond en juin 1944. Un moment riche et intéressant pour faire découvrir le courage des militants de base de la Résistance « étrangers et nos frères pourtant » qu’étaient les membres de la famille Fontanot.
Vendredi 24 janvier, comme chaque année, l’ADVR a organisé une rencontre de la Mémoire de la Seconde guerre mondiale au lycée Hélène Boucher dans le 20e arrondissement de Paris.
Le maire du 20e arrondissement, Eric Pliez, était présent et a assisté à tout l’événement.
Une vingtaine de témoins sont venus à la rencontre de plus de 200 élèves. Témoins et élèves, étaient rassemblés dans une grande salle, regroupés par petits ateliers de discussion : une dizaine d’élèves autour d’un témoin ont ainsi pu échanger pendant environ 1h30.
Les témoins étaient composés de deux groupes :des enfants cachés et des enfants de résistants et déportés.
Parmi ces témoins, plusieurs responsables d’associations de la Mémoire.
Georges Duffau–Epstein, président de l’association des Amis du Musée de la Résistance Nationale (MRN), fils du colonel Epstein (Colonel Gilles) qui était chef des FTP de la région parisienne jusqu’à son arrestation avec Manouchian; Claire Rol-Tanguy, secrétaire générale de l’ACER (association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine), fille du colonel Rol; Raymonde Baron et Claude Sarcey, co-vice-résidents de l’UJRE ( (Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide), organisation née dans la Résistance; Rachel Jédinak, présidente de l’association Ecole de la rue de Tlemcen, qui a énormément travaillé pour la Mémoire des enfants juifs déportés dans tout Paris.
Nombreux également étaient les témoins auteurs ou autrices d’ouvrages sur l’itinéraire de leurs parents.
Ces rencontres sont des leçons d’histoire vivante que les élèves n’oublient pas.
Mardi 3 décembre 2024, l’ADVR (Association de Défense des Valeurs de la Résistance) a organisé conjointement avec le SNES (syndicat national des enseignements du second degré) la visite de l’ancienne gare de la déportation de Bobigny, récemment classée monument historique et haut lieu de Mémoire. Alors que plus de 40 500 personnes avaient été déportées depuis la gare de Drancy-le Bourget vers Auschwitz, de juillet 1943 au 17 août 1944, les nazis ont organisé la déportation de 22 407 hommes, femmes et enfants juifs vers le camp d’extermination à partir de la gare de Bobigny jugée plus discrète. 21 convois (sur 79) destinés à l’extermination sont partis de la gare de Bobigny plus discrète car uniquement gare de marchandises. En effet, la gare de Drancy-le Bourget était aussi une gare de voyageurs qui croisaient donc sur les mêmes quais les colonnes de déportés. Aloïs Brunner, nouvellement nommé pour gérer la déportation des juifs de France, souhaitait que, dès le départ, le processus d’extermination se déroule le plus possible dans « la nuit et le brouillard ». Des stèles présentent, convoi après convoi, le nombre de personnes déportées dans chacun d’eux et le nombre de survivants. Au total, 75 721 personnes, dont près de 11 000 enfants, ont été déportées de France entre mars 1942 et août 1944, y compris de Compiègne et de Clermont-Ferrand. À la Libération on ne comptera que 2566 survivants, à peine 3 % de l’ensemble des déportés.
La visite, particulièrement émouvante, animée par une conférencière/historienne de qualité, s’est terminée par la lecture de textes extraits du « Grand voyage », de Jorge Semprun, faite par notre amie Nicole Cervera.
Vendredi 15 novembre, l’ADVR a présenté le film de Jean-Pierre Vedel « le Travail allemand », qui, à travers quelques portraits d’Allemands qui ont travaillé dans la Résistance ou pour la Résistance française, montre l’importance de ces actions peu connues, mais aussi l’un des volets de la Résistance. Placé sous la responsabilité d’Arthur London, le « TA » a fait un travail considérable au niveau de l’information. Au-delà, le film évoque aussi les Allemands déserteurs devenus maquisards et même l’existence d’un maquis entièrement composé d’Allemands.
Les témoins qui apparaissent dans le film ont tous une personnalité attachante et soulignent avec une grande simplicité qu’ils ont pensé nécessaire pour défendre les valeurs fondamentales de l’humanité de lutter contre le nazisme est donc aussi contre leur propre armée. Pour eux, résister avec les Français était un double acte de courage.
Sur un total d’environ un millier d’hommes engagés dans le TA, 137 ont été arrêtés et exécutés.
Stéphanie Trouillard est journaliste de France 24, spécialiste de la seconde guerre mondiale, autrice de livres et BD, participante aux rencontres du lycée Hélène Boucher.
Ce jeudi 10/10/2024, Stéphanie nous a présenté son dernier livre, de manière palpitante et sur un sujet inédit : « Le village du silence – Agnès et Léontine, Bretagne, juillet 1944 » (éditions Skol Vreizh) L’exposé a été suivi par un débat tout aussi passionné et passionnant. Stéphanie nous rappelle d’abord que cela fait quinze ans qu’elle s’est lancée dans la recherche de ses racines morbihanaises. En 2023, elle avait déjà présenté devant l’ADVR son livre « Mon oncle de l’ombre», traitant du massacre de Kerihuel, près de Plumelec, qui a coûté la vie à son grand oncle, résistant du maquis de Saint-Marcel. C’est en 2019, lors d’une cérémonie pour les 75 ans du massacre de Kerihuel qu’elle rencontre Louis Merlet qui lui parle de deux femmes de ses amis, la mère (Agnès) et la fille (Léontine),, assassinées par des résistants locaux. Cela lui donne envie d’en savoir plus, et elle se remet à enquêter. L’idée n’est pas de pointer du doigt un village gangréné par ce double assassinat, mais de briser le silence, d’approcher la vérité et de permettre ainsi la réparation. Aux archives municipales de Plumelec, elle retrouve les actes de décès des deux femmes, grand-mère et mère d’une famille Deschotte, des gens réfugiés venus du nord de la France (Malo- les- bains).
Une recherche généalogique lui permet de retrouver deux descendants, petits enfants de Léontine, à St Saulve, près de Valenciennes. Leur mère Micheline avait déjà cherché à en savoir plus sur les circonstances des assassinats. La famille est d’accord pour enquêter. Une recherche des archives sur l’épuration (départementales, de la gendarmerie, de la justice militaire, judiciaires) montrent que ces deux femmes ont été éxécutées comme collaboratrices. En interrogeant les gens, qui étaient enfants à l’époque , Loïc Merlet, vivant à Plumelec, apprend que la famille Deschotte était intégrée, le père Gérard travaillait comme mécanicien, Micheline allait à l’école privée catholique, la famille allait à l’église, aux évènements…Finalement, les langues se délient, et donc l’éxécution serait liée à une « épuration de voisinage », plusieurs causes étant possibles, notamment car ces dames parlaient le flamand et l’allemand. Ce sont deux femmes qui ont été tuées par un groupe d’hommes. Les hommes de leur famille n’ont pas été tués. Donc, pendant 80 ans, tout un village a fait silence, bien que beaucoup d’habitants n’aient pas été d’accord avec l’éxécution. Un homme a tenu à parler franchement en public à Plumelec en 2024 pour se libérer du fardeau que constituait cet acte pour lui. Pour les 80 ans de la Libération, Plumelec, village déjà consacré haut lieu de la Résistance, a mis en place des panneaux ; sur l’un la mairie ose enfin parler des exactions de certains résistants en relation avec le décès de ces deux femmes. Micheline avait en 2012 fait une demande pour que Agnès et Léontine soient reconnues « Mortes pour la France » et inscrites sur le monument aux morts de Plumelec parmi les victimes civiles de 39-45. Demande refusée, réitérée par ses enfants, et à nouveau refusée en 2024. En mai 2024, le maire de Plumelec reconnaît néanmoins le droit au devoir de mémoire de cette famille et autorise la pose d’une plaque commémorative près des deux tombes. Il reste à savoir comment le village réagira à la lecture de ce livre.
25 présents et représentés. Hommage à Jean Rol-Tanguy, né en novembre 1943, décédé le 7 juin 2024, président du CPL et du comité de pilotage de la JNR. Hommage à Jean Villeret, né le 11 décembre 1922et mort le 20 novembre 2023, déporté dans les camps de Natzweiler-Struthof et Dachau, fidèle aux rencontres du lycée Hélène Boucher avec les élèves. Il a rédigé avecJulien Le Gros (journaliste) ses mémoires, « Un jour nos voix se tairont » parues le 25 avril 2023. Suivis d’une minute de silence 1) Rapport d’activité.
20 septembre 2023, conférence de Sergio Bitar sur le coup d’état de Pinochet, et sa suite. Annulé pour raisons de santé de l’intervenant.
9 octobre 2023, conférence de Jean-Pierre Brovelli : l’Italie de Mussolini à Méloni, du fascisme au post-fascisme.
23 novembre 2023, hommage à Robert Chambeiron pour le 10e anniversaire de la création de l’ADVR avec la participation de Marie-Françoise Bechtel.
5 décembre 2023, conférence d’Alexandre Millet : Rawa Ruska, le camp oublié.
8 décembre 2023, conférence sur le Haut Karabakh, en partenariat avec l’UCFAF.
9 février 2024, en partenariat avec le SNES, visite du Mont Valérien.
17 février 2024, soirée d’hommage à Missak Manouchian, dans le cadre de la panthéonisation, au théâtre de Bagneux, en partenariat avec l’UCFAF.
14 Mars 2024, conférence d’Emmanuel Naquet, historien de la LDH : la ligue des Droits de l’Homme, une association en politique. -22 mars 2024, rencontres de témoignages avec les élèvles du lycée Hélène Boucher SITE:
octobre 2023, interview de Pierre Krasucki,( auteur avec Christian Langeois de « Pierrot, fils de Krasu », paru en 2022) pour évoquer son père Henri Krasucki.
janvier, interview de Jean Lafaurie, résistant FTP, interné à Eysses, acteur de la révolte de la prison, déporté à Dachau.
juin, interview de Jacques Klajnberg, maquisard FTP en Seine-et-Marne. Les films, après montage et illustration par Miguel Vallecillo sont consultables sur notre site.
exposition virtuelle de Danilo de Marco : portraits de partisans italiens ainsi qu’un remarquable diaporama également de Danilo de Marco accompagnant la chanson « Bella ciao »
PARTICIPATION AUX CEREMONIES
27 mai 2024, participation à la Journée nationale de la Résistance (JNR). L’ADVR a été largement représentée à toutes les commémorations du matin dans le 20e arrondissement et bien sûr l’après-midi au 48 rue du Four pour commémorer la création du Conseil National de la Résistance (CNR)
25 août 2024, participation aux cérémonies pour le 80ème anniversaire de la libération de Paris vote, unanimité tour de table 2) Projets pour la saison 2024-2025
14 septembre 2024, parcours historique Manouchian avec l’UCFAF et l’association, l’Affiche verte.
10 octobre 2024, Le village du silence, conférence de Stéphanie Trouillard.
15 novembre 2024, film de Jean-Pierre Vedel : Le travail allemand , débat avec le réalisateur.
3 décembre 2024 : visite de la gare de Bobigny, gare de départ de la déportation. En partenariat avec le SNES. Visite et conférence.
23 janvier 2025 : rencontres du lycée Hélène Boucher.
janvier 2025 : conférence de Henri Farreny del Bosque, président de l’Association des guérilleros-FFI, Les guérilleros espagnols dans la Résistance française.
février 2025 : conférence avec l’association France Frioul, Rino della Négra, un héros de l’Affiche rouge.
mars 2025 : conférence de Claire Moradian : La France libre.
avril 2025 : film de Vincent Goubet: Faire quelque chose, débat avec le réalisateur.
L’ ADVR est membre organisateur de la JNR grâce à la présence au comité de pilotage de Katherine Courjaret, elle est également membre du jury du Concours National de la Résistance et de la Déportation (CNRD), et elle représente l’association au Comité Parisien de la Libération (CPL).
Yves Blondeau suggère que les fonctions principales : trésorerie, secrétariat général, présidence, bénéficient d’un adjoint ou d’une adjointe susceptible d’assurer la continuité du travail en cas d’empêchement du ou de la titulaire. Vote, unanimité 3) Rapport financier, présenté par Katherine Courjaret (voir document ci-joint) Vote, unanimité 4) Budget prévisionnel, présenté par Katherine Courjaret (voir document ci-joint) Vote, unanimité 5) Renouvellement du conseil d’administration Composition actuelle Danielle Chambeiron, présidente Yves Blondeau, secrétaire général Katherine Courjaret, trésorière responsable des liens avec le CPL. Marie-Françoise Bechtel Josette Borzakian Geneviève Guyot, Anne-Marie Jacquin France Teillol Proposition d’ajouter: vice-présidente: France Teillol secrétaire générale adjointe: Geneviève Guyot trésorière adjointe: Annie Foray représentant l’ADVR dans diverses cérémonies en France: Pierre Krasucki Vote, unanimité Comité d’Honneur de l’ADVR Odile de Vasselot (réseau Zéro, ligne Comète), Commandeur de la Légion d’Honneur Pierrette Legendre, petite-fille de Pierre Sémard, fille d’Yvette Sémard Décédés Robert Chambeiron, secrétaire général adjoint du Conseil National de la Résistance, fondateur de l’ADV Jeannette Borzakian (FTP-MOI) Annick Burgard (Libération Sud) Jean-Marie Delabre (Volontaires de la liberté, Défense de la France), Déporté. Raymond Huard (FTPF). Déporté. Jack Moisy (FTPF) Pierrette Rossi (service social de Combat). Déportée.
Yvette Servin (agent de liaison FTPF) Suzanne Teboul (FTPF) Jean Villeret (FTPF, déporté), président de la FNDIRP. Commandeur de la Légion d’Honneur.
Le 27 mai se sont déroulées les cérémonies de la Journée Nationale de la Résistance. Cette année, pour le 80 ème anniversaire de la Libération, les cérémonies se sont déroulées pendant la matinée dans le 20e arrondissement. Guy Hervy, secrétaire général du Comité parisien de la Libération (CPL), a évoqué, devant chaque plaque mémorielle le parcours du ou des résistants que nous honorions. Raymond Bossus, Bd Davout, Bernard Vanier, Bernard Laurent, Jules Vercruysse, Lucienne Palluy, place de la porte de Bagnolet. Un hommage a été également rendu à Jules Dumont dont la plaque se trouve à quelques mètres de celle de sa compagne Lucienne Palluy. Rue Stanislas Meunier nous nous sommes arrêtés devant la plaque évoquant l’arrestation d’Henri Krazucki. Notre ami Pierre Krasucki était bien sûr présent à cette étape. Nous avons également déposé une gerbe devant la plaque située près de la caserne des Tourelles où près de 8000 personnes ont été internées bien souvent avant leur déportation. La matinée s’est terminée à la mairie du 20e, en présence du maire et de l’adjointe à la Mémoire de la ville de Paris. L’après-midi s’est déroulée la cérémonie habituelle au 48 rue du Four où s’est tenue la première réunion du Conseil National de la Résistance il y a 81 ans. Un hommage a été ensuite rendu à Jean Moulin devant le monument à sa mémoire au bas des Champs-Elysées. La journée s’est terminée à 18h30 avec une cérémonie à l’Arc de Triomphe. L’ADVR, membre du Comité parisien de la Libération, a été largement représentée aux différentes étapes de la cérémonies de la matinée et de l’après-midi.