À l’occasion du 70ème anniversaire de la création du C.N.R. (Conseil National de la Résistance), le vide laissé par la dissolution du comité départemental parisien
de l’ANACR a amené Robert Chambeiron (secrétaire général adjoint, dernier survivant du C.N.R.) a créer avec diverses personnalités une association susceptible de défendre les valeurs de la Résistance. C’est ainsi qu’en mars 2013 l’A.D.V.R. (Association de Défense des Valeurs de la Résistance) a vu le jour dans le cadre la loi de 1901.
Ses objectifs sont précisés notamment par l’article 3 de ses statuts :
L’Association de Défense des Valeurs de la Résistance se donne pour but :
– de faire connaître l’histoire de la Résistance
– de transmettre la mémoire des acteurs de la Résistance
– de faire vivre et développer les valeurs qui ont animé les combattants de la Résistance, concrétisées dans le Programme du C.N.R. : justice, solidarité,
démocratie, libertés fondamentales…
Dans les premiers mois, l’activité de l’association a été essentiellement d’ordre administratif et orientée vers la nécessité de se faire connaître auprès des organismes officiels ou des autres associations.Cependant des actions spécifiques ont déjà été menées :
– participation à la préparation du concours national de la Résistance et de la Déportation, en partenariatavec Ciné-Histoire
– organisation d’une importante rencontre entre une trentaine de résistants et de déportés et près de 400 élèves du lycée H. Boucher à Paris
– animation de débats autour du film « Faire quelque chose » de Vincent Goubet.
Nous avons l’intention de poursuivre notre action :
en organisant :
– des lectures autour du livre « Rester debout » de Yves Blondeau, à paraître en mars 2014
– des animations autour du livre de M.F. Bechtel (témoignage de Robert Chambeiron)
– une conférence de Marie-Jo Bonnet sur l’été 1944 à Paris en diffusant un bulletin de liaison présentant nos actions et rappelant le parcours de résistants, qui permettra de mettre en lumière ces valeurs qui les animaient, qui restent d’actualité mais qui, aujourd’hui, sont également souvent attaquées.
