Jeudi 20 novembre, présentation des Cahiers d’Alter , ce que j’ai vu à Auschwitz. Alter Fajnzylberg, ancien brigadiste en Espagne républicaine, résistant, déporté à Auschwitz, affecté aux sonderkommandos de ce camp a laissé un témoignage unique qui sera présenté par son fils Roger Fajnzylberg. Lecture d’extraits du texte d’Alter par la Compagnie de l’Arbre sec. Séance organisée en partenariat avec l’ACER (Amis des combattants en Espagne républicaine) et l’MRJ-MOI (Mémoire des résistants juifs–main-d’œuvre immigrée).
Jeudi 9 octobre l’Advr a présenté le film de Pascal Crépin : La voix du rêve. Ce film est un témoignage sur ce qui a été le camp de Natzwiller–Struthof, seul camp de concentration nazi installé sur le territoire français . Il faut cependant signaler que l’Alsace était alors annexée au Troisième Reich . Dans ce camp et ses annexes ont été internés plus de 52 000 personnes dont 3500 femmes. Les déportés internés au Struthof étaient des déportés NN (nacht und nebel) c’est-à-dire nuit et brouillard. Ces déportés étaient destinés à disparaître sans laisser de trace. Plus de 20 000 personnes ont été assassinées dans ce camp par la faim, le froid, la maladie, les mauvais traitements, les « expériences » médicales.
Notre ami Jean Villeret ainsi que quatre autres survivants de camp témoignent dans ce film particulièrement émouvant et qui permet de découvrir un camp trop peu connu.
La discussion a été animée par Julien Le Gros, ancien rédacteur en chef du Patriote résistant, mensuel de la FNDIRP ( Fédération nationale des Internés, résistants et patriotes) dont Jean Villeret était le président. Cette discussion a permis notamment une réflexion sur les raisons de cette méconnaissance de l’existence d’un camp nazi en France.
vue de la salle et une photo des ouvrages présentés par Julien Le Gros