Site de la gare de la déportation de Bobigny

Mardi 3 décembre 2024, l’ADVR (Association de Défense des Valeurs de la Résistance) a organisé conjointement avec le SNES (syndicat national des enseignements du second degré) la visite de l’ancienne gare de la déportation de Bobigny, récemment classée monument historique et haut lieu de Mémoire.
Alors que plus de 40 500 personnes avaient été déportées depuis la gare de Drancy-le Bourget vers Auschwitz, de juillet 1943 au 17 août 1944, les nazis ont organisé la déportation de 22 407 hommes, femmes et enfants juifs vers le camp d’extermination à partir de la gare de Bobigny jugée plus discrète.  21 convois (sur  79)  destinés à l’extermination sont partis de la gare de Bobigny plus discrète car uniquement gare de marchandises.  En effet, la gare de Drancy-le Bourget était aussi une gare de voyageurs qui croisaient donc  sur les mêmes quais les colonnes de déportés. Aloïs Brunner, nouvellement nommé pour gérer la déportation des juifs de France, souhaitait que, dès le départ, le processus d’extermination se déroule le plus possible dans « la nuit et le brouillard ». Des stèles présentent, convoi après convoi, le nombre de personnes déportées dans chacun d’eux et le nombre de survivants. Au total, 75 721 personnes, dont près de 11 000 enfants, ont été déportées  de France entre mars 1942 et août 1944, y compris de Compiègne et de Clermont-Ferrand. À la Libération on ne comptera que 2566 survivants, à peine 3 % de l’ensemble des déportés.

La visite, particulièrement émouvante, animée par une conférencière/historienne de qualité, s’est terminée par la lecture de textes extraits du « Grand voyage », de Jorge Semprun, faite par notre amie Nicole Cervera.

photos de Miguel Vallecillo Mata

Visite du Mont Valerien

Vendredi 2 février 2024 l’ADVR, en partenariat avec le SNES (syndicat national des enseignements de second degré), avec lequel nous réalisons régulièrement des actions, a organisé une visite du Mont Valerien. Cette visite de ce « Haut lieu de la Mémoire » , commentée par un conférencier de grande qualité, passionné et passionnant  a rassemblé 50 participants qui ont tous apprécié la découverte ou la redécouverte de ce  lieu où  1008 hommes ont été exécutés par la Wehrmacht.

Parmi  ces 1008 personnes exécutées on compte 40 % d’otages et 60 % de résistants.  Et sur l’ensemble des exécutés, 70% étaient des communistes.

Le choix de l’ADVR et du SNES a  en partie été motivé par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian qui aura lieu le 21 février pour le 80 ème anniversaire de l’exécution de Missak et de 21 de ses compagnons de l’Affiche rouge. Une plaque sera posé au Panthéon à la mémoire de l’ensemble du « Groupe Manouchian ». Pour nous, cette manifestation, aboutissement d’une demande faite dès 2014, sera aussi un hommage rendu à l’ensemble des résistants étrangers de la MOI.

La crypte  où reposent entre autres Bertie Albrecht et Huber Germain (dernier des Compagnons de la Libération)

Le groupe des visiteurs.

La cirière des fusillés.

La cloche où sont inscrits les noms des fusillés. L’un de nos visiteurs y retrouve celui de son oncle.

La chapelle où les condamnés attendaient leur exécution.

Visite du nouveau Musée de la Résistance Nationale (8 février 2022)

Mardi 8 février, l’ADVR a organisé, en partenariat avec le SNES, la visite du nouveau Musée de la Résistance Nationale. Nous étions  environ 45, répartis en deux groupes avec chacun un conférencier de choix puisque’ADVR était accompagnée de Thomas Fontaine, directeur du musée, et le SNES par Eric Brossard, son bras droit.

Tous deux ont été les véritables concepteurs du musée et nous ont fait découvrir « leur » création. Très moderne, le musée est aussi d’une exceptionnelle richesse et  il est organisé avec une grande intelligence dans la scénographie et la pédagogie.

La visite a duré trois heures, cependant elle  a semblé aussi bien courte tellement les deux conférenciers ont passionné leurs visiteurs. Un magnifique musée, une belle réussite!

Le groupe ADVR avec Thomas Fontaine (en pull beige)

Le groupe ADVR avec Thomas Fontaine (en pull beige)

Poste émetteur

Fausses cartes d’identité de Robert Chambeiron

Portait de Lise London dessiné par un détenu de Mauthausen pour Arthur, son mari