En partenariat avec le club histoire de Montreuil, l’ADVR vous invite à la conférence de Yves Blondeau
La Résistance vue par ses acteurs
Jeudi 14 novembre à19h30
théâtre Berthelot à Montreuil
6 rue Marcelin Berthelot, 93100 Montreuil
Métro Croix de Chavaux, ligne 9
Yves Blondeau évoquera les grandes étapes de la Résistance intérieure et illustrera ses propos de portraits de résistants connus ou inconnus qui se sont engagés, se sont battus en payant souvent le prix fort, pour libérer la France et construire une société de justice et de liberté.
Y. Blondeau, docteur en histoire, est secrétaire général de l’ADVR, auteur de « Rester debout », publié en 2014 chez Tirésias, conseiller historique du film de Vincent Goubet : « Faire quelque chose », sorti en 2013.
Le 9 octobre, à la mairie du 20e, Ricardo Palma, pour l’ADVR, est venu présenter son itinéraire de guérilléro opposant à la dictature de Pinochet. Membre du « Front patriotique Manuel Rodriguez » (FPMR) qui a organisé un attentat contre Pinochet, qui a abattu l’idéologue du régime, auteur de la constitution de la dictature, Ricardo Palma, condamné à la prison à vie en 1991, s’est évadé de façon spectaculaire en 1996 avec trois de ses camarades. Après 22 ans de clandestinité au Mexique, il vient d’obtenir l’asile politique en France en janvier de cette année. Avant cette décision qui le met à l’abri, plusieurs demandes d’extradition ont été formulées par le Chili où lois répressives de la dictature restent en vigueur, selon la volonté de Pinochet, condition imposée pour qu’il accepte de quitter le pouvoir en 1990.
La conférence et le livre de Ricardo, « Une étreinte du vent », nous montrent que la dictature n’est jamais loin et que la résistance est une nécessité de toujours.
À la différence des résistants de la Seconde Guerre mondiale qui, en France, après le rétablissement de la République et de la démocratie ont été considérés comme des héros, on peut constater tristement qu’il n’en est pas de même au Chili et que les résistants à la dictature sont toujours considérés comme des parias.
Nous souhaitons à Ricardo Palma de trouver enfin en France la paix et la reconnaissance de la justesse de son combat.
YB
L’assemblée générale de l’ADVR réunie le 8 octobre 2019 a décidé, à l’unanimité, d’appeler à signer la pétition contre la privatisation de’ADP.
Ci dessous quelques informations pour vous guider dans cette démarche.
Plus (indispensable) quelques conseils pour réussir sa signature au Referendum ADP : Pas de virgule entre prénoms, juste l’espace Majuscule aux prénoms Majuscule et tirets à votre ville
Octobre 2018
Hommage à Arsène Tchakarian, dernier du groupe Manouchian. En partenariat avec l’UCFAF.
Arsène Tchakarian
Novembre 2018
« Elsa Triolet résistante », présentée par Marianne Delranc-Gaudric. En partenariat avec le SNES.
Conférence de Marianne Delranc
Novembre 2018
« La transmission de la mémoire des génocides », conférence et exposition de Francine Meyran. En partenariat avec l’UCFAF.
Conférence de Francine Meyran
Décembre 2018
Visite du site du camp de concentration de Pithiviers et du Cercil (Centre d’études et de recherches sur les camps d’internement du Loiret) à Orléans. En partenariat avec le SNES.
Stèle du camp de Pithiviers
Février 2019
« Carnet de route à quatre voix, la répression en Amérique latine dans les années 70 », conférence de Monique Roumette.
Conférence de Monique Roumette
Février 2019
« Partisans de la liberté », film de Christophe Bétenfeld et Sébastien Viaud, en hommage au groupe Manouchian. En partenariat avec
l ‘UCFAF.
Hommage à Manouchian
Mars 2019
Rencontre élèves/témoins au lycée Hélène Boucher, Paris.
Lycée Hélène Boucher
Mars 2019
« L’incroyable oubli de Jules Dumont », conférence de Françoise Demougin-Dumont.
Avril 2019
Ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe.
Ravivage de la Flamme
27 mai 2019
Journée nationale de la Résistance.
Photo : Hommage devant la caserne Vérines, place de la République. Cette caserne occupée par les Allemands, est le dernier bastion au soir du 25 août 44 qui à 19h25 se rend aux résistants et aux soldats de la 2ème DB.
Caserne du Prince-Eugène, puis caserne du Château d’eau, elle devient caserne Vérines le 22 novembre 47, lors d’une émouvante prise d’armes en présence de la veuve de Jean Vérines et de ses 2 enfants, au cours de laquelle une plaque, apposée à l’entrée de la caserne est dévoilée au public.
Jean Vérines y était officier supérieur, chef d’escadron, il s’engage dans le réseau Saint-Jacques dès août 40, arrêté le 10 août 41à son bureau, il est interné à Fresnes, plongé dans l’isolement complet, torturé puis déporté en Allemagne dans l’attente de son jugement, condamné à mort, il est fusillé le 20 octobre 43 à Cologne, il avait demandé à être en uniforme, ce que les Allemands avaient accepté.
Octobre 2019 « Itinéraire d’un résistant, de la guerre d’Espagne à la libération de Paris, Rol-Tanguy »
Débat avec Claire Rol-Tanguy, présidente de l’ACER, association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine, ou avec Jean Rol- Tanguy, président du CPL, Comité Parisien de la Libération.
Novembre 2019 « L’évasion d’un résistant à la dictature de Pinochet », par Ricardo Palma Salamanca, prisonnier politique condamné à la détention à vie au Chili.
26 Novembre 2019
Spectacle « En ce temps là, l’amour… » de Gilles Ségal interprété par Pierre-Yves Desmonceaux. En partenariat avec le Comité Tlemcen et la Maison des seniors et de la culture Bluma Fiszer.
Décembre 2019
Visite du nouveau musée Jean Moulin, en partenariat avec le SNES.
Janvier 2020
« Un résistant de la guerre d’Algérie, Jacques Charby », film de Medhi Lallaoui. Débat avec le réalisateur Mehdi Lallaoui.
Février 2020
« Jean Zay, un crime français », film de Catherine Bernstein, débat avec Hélène Mouchard-Zay, fille de Jean Zay.
Mars 2020
« Joseph Epstein, bon pour la légende », film de Pascal Convert, débat avec Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein, le « colonel Gilles ».
Mars 2020
Rencontres du lycée Hélène Boucher, Paris.
Avril2020
« Mon oncle de l’ombre », découverte d’un résistant oublié, enquête présentée par Stéphanie Trouillard.
Mai 2020 « Avoir 20 ans à Dachau », la jeunesse résistante du général Delpech, par Joëlle Boursier-Delpech, sa fille.
27 mai 2020
Participation à la Journée nationale de la Résistance (JNR).
Comme les années précédentes, l’année 2018-2019 a été pour notre association relativement chargée. Conférences , films et débats, commémorations se sont succédés de façon soutenue.
L’inauguration d’une plaque sur l’immeuble où résidait Robert Chambeiron par Anne Hidalgo, maire de Paris, a été un moment émouvant d’hommage au fondateur de l’ADVR, et ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de la Résistance (CNR).
Inauguration de la plaque en hommage à Robert Chambeiron
Autre moment émouvant, l’anniversaire de nos deux résistantes centenaires Pierrette Rossi et Jeannette Borzakian, lors d’une belle cérémonie qui s’est déroulée dans les locaux de la mairie du 19° et qui s’est conclue par la remise à chacune de la « Médaille vermeil de la Ville de Paris ».
Cette année a été hélas endeuillée par le décès d’Annick Burgard, survenu le 16 janvier 2019 dans sa 96° année.
Annick Burgard avait rejoint notre association dès sa création en 2013, elle était membre du Conseil d’administration et du Comité d’honneur de l’ADVR. Elle participait aussi à toutes les rencontres élèves/résistants du lycée Hélène Boucher depuis le début il y a plus de 20 ans. Elle était une amie fidèle, active et toujours enthousiaste.
Etudiante en droit à Lyon, patriote fervente, elle entre en résistance dès 1940 en rédigeant et distribuant des tracts. Tout naturellement, elle entre à Libération-Sud puisque ses parents hébergent souvent Ravanel et accueillent aussi de multiples réunions de ce mouvement. Elle devient agent de liaison de Ravanel à Libé-Sud, puis aux Mouvements Unis de Résistance (MUR) et sillonne l’Ain, le Jura, la Savoie et la Saône et Loire. Et, comme elle le disait souvent, « quand on est jeune on n’a pas peur… », mais le 3 août 1944, elle est arrêtée avec 27 de ses camarades. Vigoureusement interrogée, elle ne parle pas. Elle est internée à la prison de Montluc. La libération de Lyon lui permet de retrouver la liberté et de reprendre aussitôt le combat dès le 24 août. Elle se consacre ensuite à l’accueil de déportés.
A partir des années 60, elle a une inlassable activité au service de la Mémoire, réalisant de nombreuses expositions aux Invalides, participant à l’organisation du musée de la Seconde Guerre Mondiale aux Invalides, à celui du Struthof et aussi, pour la Première Guerre, à celui de Verdun. Le 14 décembre dernier se tenait un conseil d’administration du musée de Verdun dont Annick était membre mais elle avait préféré participer à la cérémonie du centenaire de Pierrette Rosi et de Jeannette Borzakian aux côtés de ses amis de l’ADVR. Nous avons à cette occasion évoqué avec elle nos projets pour les années à venir…
Nous perdons une amie, une militante inlassable au service de la Mémoire. Clémence (Annick était son pseudo de résistante) nous manquera.
Annick Burgard
Pour 2019-2020 nous avons de nombreux projets. Si vous pensez que notre travail est utile, n’hésitez pas à nous rejoindre. Fixée à 25 euros, la cotisation n’a pas augmenté depuis la naissance de l’ADVR et nous avons une cotisation d’adhésion à 10 euros pour les étudiants ou les personnes en difficulté. Nous vivons par les adhésions, les doons et la subvention accordée par la Ville de Paris que nous apprécions sincèrement mais qui reste, à nos yeux, évidemment trop modeste!
Programme de la Journée Nationale de la Résistance 2019.
Cette année sera le 75e anniversaire de la libération de Paris, ce qui donne à cette JNR un caractère particulier.
L’Association de Défense des Valeurs de la Résistance (ADVR), naturellement partie prenante à l’organisation de cette journée, aura un stand au village des associations le lundi 27 mai place de la République de 12h30 à 20h et nous espérons avoir le plaisir de vous y rencontrer.
La date du 27 mai pour commémorer la Résistance intérieure a été choisie en souvenir de la première réunion du Conseil National de la Résistance (CNR), le 27 mai 1943 au 48 rue du Four, dans le 6e arrondissement de Paris.
Précisions pour le 27 mai aux stand de l’ADVR place de la République :
Signatures au stand de l’ADVR lors de la Journée nationale de la Résistance, place de la République, de 14 à 20 heures.
Gisèle Provost signera son livre, « Mémoire Gravée » de 14 à 16 heures.
Le livre présente l’oeuvre artistique réalisée par son père, le graveur Pierre Provost au camp de Buchenwald, oeuvre qui est aussi un magnifique acte de résistance.
Marie-Françoise Bechtel signera le livre d’entretiens qu’elle a eus avec Robert Chambeiron, « Robert Chambeiron résistant ». Un témoignage unique dans lequel Robert Chambeiron livre ses souvenirs avec une grande liberté.
Ricardo Palma signera son livre, « Une étreinte du vent », de 14 à 18 heures. Dans son livre l’auteur raconte son évasion et celle de trois de ses camarades , par hélicoptère, de la prison de haute sécurité de Santiago du Chili. Tous étaient condamnés à vie pour des attentats commis contre Pinochet et ses complices. Au terme d’une longue procédure ils viennent, en ja
Le 8 avril, comme elle le fait chaque année, notre association a participé au ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe. Nos amis résistants chiliens exilés politiques en France dont j’ai évoqué il y a peu la parution prochaine du livre, ont tenu à nous y accompagner et nous les en remercions.
Gerbe de l’ADVRDanielle Chambeiron, présidente de l’ADVR, dépose la gerbe de l’association
Comme chaque année, l’Association de Défense des Valeurs de la Résistance (ADVR) a organisé au lycée Hélène Boucher, à Paris, une rencontre de témoignages sur le thème de la Résistance et de l’Occupation.
Vingt personnes étaient présentes, parmi lesquelles six résistants dont deux déportés à Dachau, ainsi que deux survivantes d’Auschwitz.
Avec l’âge des derniers résistants (95-98 ans pour ceux qui sont malgré cela venus), la question de la transmission directe de ce qui s’est passé dans la France de Pétain se pose. Nous avons donc choisi de donner aussi la parole aux enfants de résistants, de résistants déportés ou fusillés, qui peuvent apporter aux élèves un contact certes indirect mais cependant très proche. Nous avons en particulier, mais pas seulement, fait appel à des auteurs qui ont publié sur leurs proches, ce qui, outre la connaissance de ces derniers, a permis d’évoquer non seulement la Résistance mais aussi le travail de l’historien.
Nous avons également fait appel à des responsables d’associations de la Mémoire, à des enfants cachés et à des enfants déportés.
Ainsi la mémoire vivante peut se perpétuer.
La nécessité est d’autant plus grande en cette période de montée des extrêmes droites en Europe et dans le monde. Un peuple qui oublie son passé est, dit-on, appelé à le revivre. Les élèves du lycée Hélène Boucher, après ces moments d’échanges avec leurs interlocuteurs seront un peu mieux armés pour affronter le présent et peut-être aussi l’avenir.
En tout cas ils étaient nombreux à ce rendez-vous, environ 350, c’est à dire le quart des effectifs du lycée, un vendredi soir après les cours, tous venus volontairement, sans leurs professeurs. L’ADVR remercie le lycée Hélène Boucher pour son engagement à ses côtés, chaque année, dans cette action, et tout particulièrement sa proviseure, Madame Nouis.
Invités au lycée Hélène Boucher pour la soirée de témoignages du 29 mars 2019.
Blajchman Georgette, enfant cachée
Créange Robert, ancien président de la FNDIRP (Fédération nationale des déportés, internés, résistants, patriotes)
Delpech-Boursier Joelle, auteure de « Avoir 20 ans à Dachau », fille du général Delpech, déporté
Denys Ivan, résistant.
Demougin-Dumont Françoise, auteure de « La promesse de
l’oubli », histoire de son grand-père Jules Dumont , chef de la 14° Brigade internationale en Espagne puis colonel FTP, fusillé en 1043.
Egret Etienne, responsable mémoire du camp de Voves (près de Chartres)
Jaurant-Singer Marcel, opérateur radio du SOE, chef adjoint du réseau « Masson »
Jédinak Rachel, enfant cachée, présidente du Comité Tlemcen Klanjberg Jacques, enfant caché
Krasucki Pierre, fils de Henri Krasucki, résistant FTP-MOI déporté à Auschwitz
Onesti Rosette, déportée à Auschwitz
Provost Gisèle, auteure de « Mémoire gravée », fille de Pierre Provost, graveur, résistant déporté à Buchenwald
Rameau Marie, auteure de « Des femmes en résistance »
Rispal Jean, résistant, Libération nord
Samuel Jean, résistant, déporté à Dachau
Senot Esther, déportée à Auschwitz
Skrobeck Naftali, résistant FTP-MOI
Schillio Pierre, résistant, déporté à Dachau
Renée et Albert Papiernik, enfants cachés
Mardi 19 mars Françoise Demougin-Dumont, à l’invitation de l’ADVR, nous a fait découvrir la figure d’un résistant important mais hélas lar- gement oublié par l’Histoire, Jules Dumont, son grand-père, au cours d’une intervention passionnante.
Cette démarche qui consiste à faire découvrir ou à faire mieux connaître des résistants est inscrite dans nos statuts et nous sommes heureux d’avoir redonné vie, à travers la présentation de Françoise Demougin, au parcours exceptionnel de Jules Dumont. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à cette conférence, je présenterai rapidement le personnage, mais on peut surtout le retrouver dans le livre de Françoise Demougin « La promesse de l’oubli » publié aux éditions Tirésias-Michel Reynaud, collection Visages.
Jules Dumont a participé à tous les conflits de la première moitié du 20° siècle, comme soldat d’abord, pendant son service militaire au Maroc, puis de 1914 à 1919 (car, membre de l’armée d’Orient, il n’est démobi- lisé qu’à la fin 1919), puis comme militant communiste.
Après la Grande guerre dont il sort avec le grade de capitaine, décoré de la Légion d’Honneur et de multiples médailles et citations, il part s’installer au Maroc. La situation faite aux Marocains par la colonisation le révolte et ce catholique autodidacte bascule peu à peu vers le mili- tantisme communiste. Ses prises de position contre le colonialisme lui valent d’être expulsé du Maroc, dégradé et déchu de toutes ses dis- tinctions. « L’affaire Dumont » est d’ailleurs à l’origine de la création du parti communiste marocain…
En 1935 Jules Dumont commence un combat antifasciste qu’il mènera jusqu’à son exécution par les Allemands en juin 1943. Il est alors en- voyé par le parti communiste français en Ethiopie, comme conseiller mi- litaire auprès du Négus en lutte contre l’invasion fasciste italienne. Dès 1936 il rejoint la lutte du peuple espagnol contre Franco. Après avoir di- rigé la centurie « Commune de Paris », il devient commandant de la 14° Brigade internationale, la « Marseillaise », avec le grade de colonel. Jules Dumont écrit beaucoup et c’est lui qui rédige le chant de lutte des volontaires français en Espagne.
Résistant de la première heure, il est à l’origine de la création, en oc- tobre 1941, de l’OS, l’Organisation spéciale qui donnera naissance aux FTP. Au printemps 1942, « le Vieux », « le colonel » ou « le colonel
Paul » comme on l’appelle (il a 55 ans!) est affecté par le PC à la direc- tion de la région du nord où la durée de vie est en moyenne de 4 mois. Il tombera le 4 novembre 1942. Torturé il ne parle pas . Condamné à mort, il est exécuté le 15 juin 1943 au Mont Valérien.
Il termine sa dernière lettre par ces lignes: « Je sais au moins pourquoi j’ai souffert et pourquoi je vais mourir. Tant d’autres meurent sans savoir pourquoi .»
Quant à l’oubli dont fut victime Jules Dumont, les pistes de réponse sont dans le livre de Françoise Demougin-Dumont…
La conférence de Françoise Demougin sera mise en ligne sur le site de l’ADVR (advr.fr) prochainement.
YB