17 mars 2016 : Projection du film « Les Jours heureux »

1574ppJeudi 17 mars 2016, l’ADVR a présenté à l’auditorium du pavillon Carré de Baudoin, à Paris, dans le 20°, le film de Gilles Perret « Les jours heureux ». Une cinquantaine de personnes étaient présentes et, outre les fidèles de nos actions, de nombreuses têtes nouvelles ce qui ne peut que nous réjouir. Il faut dire que l’information sur cet événement avait été largement relayée par nos amis de l’UCFAF (Union culturelle française des Arméniens de France) et par l’affichage municipal de la mairie du 20e. Nous remercions vivement les uns et les autres de leur soutien.

Ce film, émouvant, montre que , certes dans un contexte particulier, quand des hommes ont vraiment la volonté de changer le monde ils peuvent le faire, y compris dans un pays ruiné, dévasté et pillé par les Allemands. Que le titre du programme du CNR soit libellé ainsi : « les jours heureux », cela peut apparaître comme une utopie. Les utopies sont souvent belles mais, souvent aussi inatteignables. Or celle-ci a été mise en oeuvre et réalisée !

Mais, hélas, lorsque Gilles Perret interviewe les hommes politiques de tous bords on sent que tous sont bien loin du programme du CNR… quand leur objectif n’est pas de le combattre.

Léon Landini

Léon Landini

Léon Landini , combattant FTP-MOI du groupe Carmagnole de Lyon, témoin dans le film aux côtés de Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Robert Chambeirno, a dirigé la discussion qui a suivi la projection. Léo Landini, dont les deux soeurs, le frère et le père étaient eux-mêmes résistants a à son actif une quantité impressionnante d’actions (attaques de soldats allemands,
déraillements, attaques d’usines travaillant pour l’occupant, etc.. Passionné et passionnant, il nous a fait partager sa volonté de combattre, toujours intacte. Il a terminé son intervention en disant : « quand j’arriverai dans l’au-delà, s’il existe, et que je retrouverai peut-être mes camarades morts au combat, je voudrais pouvoir les regarder dans les yeux et leur dire je vous suis resté fidèle jusqu’au bout ». Nous lui avons dit qu’il pouvait être rassuré et que son action s’inscrit bien dans la poursuite du combat de ses camarades. L’ADVR le remercie vivement d’avoir participé à cette soirée consacrée au CNR et à son héritage.

Vue de la salle

Vue de la salle