Films ADVR – Autres

Les oubliés de l’Histoire – La répression des Tsiganes II Guerre Mondiale 1er partie par Monique Heddebaut

Monique Heddebaut nous fait un exposé très pédagogique, instructif et très poignant du Convoi Z, qu’elle présente dans son livre « Des Tsiganes vers Auschwitz – le convoi Z du 15 janvier 1944 » (éditions Tirésias). L’appellation « Tsigane » est complexe. Arrivés dès le X° siècle du nord est de l’Inde, ils migrent dans tous les pays d’Europe. Petit à petit, ils s’agrègent aux autochtones. Leur point commun serait que ce sont des populations nomades. Dès la fin du XIX° siècle, début du XX°, les états ont la volonté de maîtriser les mouvements des populations et de les contrôler. Les premières mesures touchent les hors-la-loi et les nomades ( loi de 1912). Les techniques en développement chez la police (dactyloscopie, photographie) permettent la réalisation des premiers Carnets Anthropométriques. Les nomades forment des populations itinérantes ; ils sont considérés comme vagabonds à caractère ethnique, identifiés par leur langue et leur mode de voyage. Durant la seconde guerre mondiale, la situation est très différente pour les Français et pour les Tsiganes nomades. La France est divisée en zones. Le Nord est rattaché à la Belgique et au Reich ; dans le Nord Pas de Calais, il n’y a ni assignation à résidence ni camp, mais interdiction de circuler . Dans la zone occupée, il y a environ 30 camps avec des Tsiganes en Bretagne. En zone « libre », il y a des camps avec des Tsiganes décidés surtout par les autorités allemandes, mais gérés par les autorités françaises (décret du 6 avril 1940), pour bloquer la circulation des nomades : camps d’internement gérés par les préfets, avec une allocation journalière plus qu’insuffisante. Beaucoup de nomades se sédentarisent alors (c’est difficile car ils doivent trouver un logement et un métier) et quittent les camps. Saliers est un camp vitrine, le plus grand camp est Montreuil Bellay. Les camps étaient-ils les prémices d’un projet génocidaire ? Les historiens sont divisés sur cette question. De même y a-t-il eu spoliation ou non ? Mais quelles que soient les hypothèses, il y a bien eu extermination. Les historiens disposent de très peu de documents pour cette époque.

Film de Miguel Vallecillo Mata. Conférence


Les oubliés de l’histoire 2ème partie avec Kkrist Mirror et Monique Heddebaut-

Filml de Miguel Vallecillo Mata


Les Brigades Internationales par Edouard Sill – conférence de l’ADVR

Connaisseur du sujet! Il nous a apporté un éclairage poussé sur la façon dont les Brigades ont pris naissance. Il a évoqué le grand mouvement de solidarité spontanée apparu dès le coup d’Etat franquiste du 18 juillet 36 contre le gouvernement de Front populaire qui a amené en Espagne des centaines de volontaires. Ces volontaires, inorganisés au début, ont rejoint le plus souvent les colonnes anarchistes. Mais, très vite, un mouvement structuré, encadré par le parti communiste français, après que Jacques Duclos ait obtenu l’autorisation de Staline, a succédé à ce premier mouvement. Le départ des volontaires a alors été encadré par le PCF, de même que leur accueil en Espagne sur la base d’Albacete. Là, sous le commandement d’André Marty, une rapide instruction militaire leur a été donnée avant de les envoyer, dès le début du mois de novembre, sur le front de Madrid. Si plus de la moitié des volontaires des Brigades étaient Français, leurs rangs ont été grossis par des antifascistes venus de plus de 50 pays, anti-nazis allemands, anti-fascistes italiens, mais aussi tchèques, américains, anglais, etc. Parmi les figures connues qui ont rejoint les Brigades on peut citer Henri Rol-Tanguy, Louis Blésy, Jules Dumont, Arthur London, Lise London. En effet il y a eu de nombreuses femmes volontaires en Espagne républicaine, et Lise était secrétaire d’André Marty. L’épopée des Brigades internationales symbolise la solidarité, mais aussi le courage et le sacrifice car, sur les 35 000 volontaires engagés, entre 10 et 15 000 ont perdu la vie dans les combats. Certes, et Edouard Sill nous l’a rappelé, le poids militaire des Brigades est resté modeste par rapport celui de l’armée de la République, mais leur rôle symbolique a été très important. Elles ont été de tous les combats et, par exemple, la Brigade tchèque a perdu 100 % de ses effectifs, car elles ont souvent été engagées dans les secteurs les plus menacés du front. Je me souviens de Rol-Tanguy qui, lors d’une conférence donnée au Lycée Hélène Boucher nous a raconté l’arrivée de la 11e Brigade à Madrid que les franquistes s’apprêtaient à investir. Les Brigadistes, en se rendant à la Cité universitaire, ont défilé dans la capitale espagnole où tous les volets étaient fermés car les madrilènes pensaient qu’il s’agissait des troupes fascistes. Mais quand les volontaires ont entonné l’Internationale, les volets se sont ouverts et les madrilènes sont descendus dans les rues pour les acclamer… et les franquistes ont été arrêtés à la porte de la ville. Madrid n’est tombée qu’en mars 1939, à la fin de la guerre civile. Cependant, à cette date, les Brigades étaient parties depuis longtemps puisque le gouvernement républicain espagnol, au nom de la « non-intervention », avait demandé leur départ espérant que cela entraînerait celui des corps expéditionnaires de l’Allemagne nazie et de l’ Italien fasciste, ce qui n’a évidemment pas été le cas. Les Brigades, elles, sont parties après un défilé émouvant dans Barcelone le 15 novembre 1938. Et on se souvient des mots de Dolorès Ibarruri, la Pasionnaria, qui leur a dit « vous pouvez partir la tête haute, vous êtes l’Histoire, vous êtes la légende ». Edouard Sill a évoqué enfin la situation difficile faite aux Brigadistes démobilisés, particulièrement aux étrangers internés dans des camps français, dont certains ne sortiront que pour rejoindre les camps de concentration allemands. Cependant, tous les Brigadistes qui le pourront rejoindront bientôt la Résistance en France, forts de leur expérience militaire, pour continuer leur combat antifasciste. Yves Blondeau

Film de Miguel Vallecillo Mata


Le village du silence par Stéphanie Trouillard, conférence

L’enquête  passionnante de Stéphanie sur l’assassinat de deux femmes par des résistants peu après le débarquement permet de rompre le silence qui pèse sur ce village depuis 80 ans et de regarder enfin le passé en face. Il y a eu des exactions insupportables commise par certains « résistants » qui salissent le courage et  sacrifice de l’immense majorité de ceux qui ont payé si cher le combat pour libérer la France du pétainisme et du nazisme. Fermer les yeux sur ces crimes serait être complice. Stéphanie, dont le grand-oncle, jeune résistant, a été assassiné dans la même région et à peu près au même moment par des miliciens, fait encore une fois un travail d’historienne de grande qualité.

Film de Miguel Vallecillo Mata


Rencontre de la Mémoire au Lycée Hélène Boucher – Paris XX e

Film de Miguel Vallecillo Mata sur des images de Anny Gruska


Le Grand Voyage de Jorge Semprun lu par Nicole Cervera

Le S1 des retraité.es du SNES PARIS vous propose la lecture du document ci-dessous qui témoigne de la visite faite en décembre à l’ancienne gare de Bobigny, lieu de départ pour la Déportation. A cette visite pleine d’histoire notre collègue Nicole Cervera nous a fait partager l’émotion de sa lecture des extraits du « Grand Voyage » de Jorge Semprun.

A la fin de la visite de l’ancienne gare de la déportation de  Bobigny que l’ADVR et la section SNES-retraités de Paris ont organisée le 3 décembre dernier, Nicole Cervera nous a lu des passages du livre de Jorge Semprun, « Le grand voyage ».

Film de Miguel Vallecillo Mata


La poche allemande de La Rochelle

Je remercie mon amie Françoise Rossi, qui m’a permis de vous rencontrer ce 9 décembre à Paris, et d’échanger ces informations concernant des faits de Résistance, pas toujours connus. Je vous ai en effet rapidement parlé des derniers moments de la Résistance, dans « la poche allemande de La Rochelle », où mon père Maurice ARTIGES était Commandant du bataillon clandestin « Jean Guitton », jusqu’à la phase finale de la libération, le 5 mai 1945, où il a assuré avec son bataillon de 120 hommes, l’assaut et la sommation de se rendre, donné par les généraux De Larminat et De Gaulle, ce qui a conduit à la signature de l’Armistice du 8 Mai 1945. Ces témoignages ont été recueillis très longtemps après ces faits (année 1990), mais avec les auteurs et témoins directs de ces faits : Maurice ARTIGES, Robert GIRAUDEAU et Me APRAILLET.

Marie-Lise ARTIGES-BISCAY


Le Travail Allemand – Film sur la résistance allemande en France – Jean Pierre Vedel – 2006

Jean-Pierre Vedel est né en 1955. Après avoir exercé plusieurs métiers, il entreprend des études de sociologie et acquiert une formation universitaire aux techniques audiovisuelles. Il a réalisé de nombreux films documentaires pour la télévision publique (ARTE, France 3, la 5) observant la société dans ses marges : épisodes occultés de l’histoire, démarches artistiques singulières, histoires du travail. Et en 2011 il s’est inspiré de sa propre histoire pour réaliser pour France 5 « Nés abandonnés». Aujourd’hui il filme le monde agricole « Femmes de la terre » ou « Le jeu de la ferme » et prépare un documentaire pour le grand écran. Il a obtenu de nombreux prix pour son œuvre cinématographique.


Débat film « Le Travail allemand »


Mélinée et Missak Manouchian par Astrig Atamian et Claire Mouradian UCFAF – ADVR

Présentation du libre sur Missak et Melinée Manouchian, deux orphelins du génocide des arméniens engagés dans la Résistance française

Film de Miguel Vallecillo Mata


« Promesses » (extrait) Présentation de la soirée, lecture de la lettre de Missak à Mélinée

Extrait de 5 minutes du spectacle de danse Promesses. Dans le cadre de l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian et en hommage aux Résistants de l’Affiche Rouge l’Ensemble Ani présente PROMESSES une création de la Jeunesse Arménienne de France et son Ensemble Ani par Arto Bekdjian et Paylak Sargsyan Organisé par L’UCFAF, L’ADVR, La JAF et l’Ensemble Ani Bagneux 17 février 2024

Miguel Vallecillo Mata


l’Italie de Mussolini à Meloni – Du fascisme au post-fascisme – Jean Pierre Brovelli – 1er partie

En dressant le panorama de la vie politique italienne de 1945 à aujourd’hui, Jean-Pierre Brovelli nous permet de comprendre l’évolution de l’activité et de la pensée fascistes en Italie de façon très claire. Cet exposé nous montre aussi comment la Démocratie chrétienne a largement dominé la vie politique italienne ainsi que ses liens avec la Mafia. Evidemment, Jean-Pierre Brovelli évoque également la place du parti communiste italien et sa disparition de la vie politique de ce pays.

Film de Miguel Vallecillo Mata


L’Italie de Mussolini à Meloni, du fascisme au post fascisme Jean Pierre Brovelli ADVR 2ème partie

Film de Miguel Vallecillo Mata


Partisans de la liberté, clip extrait du film de Christophe Betenfeld

En 2009-2010, Christophe Betenfeld, enseignant d’histoire dans un collège de Ris-Orangis et son collègue Sébastien Viaud décident de sensibiliser leurs élèves à l’action du groupe Manouchian dont le chef, Missac, à été arrêté dans un lieu voisin, à Évry Petit Bourg. Pour cela, ils font intervenir Raymond Aubrac, Didier Daeninckx (auteur d’un livre sur Manouchian) et surtout un ancien membre du groupe, Henri Karayan. Ce dernier multipliera les contacts avec les élèves et le film nous raconte la métamorphose de cette classe jugée « difficile » par tous les enseignants du collège. Ce film remarquable montre comment ces élèves de toutes origines, par ce contact, s’approprient l’histoire de notre pays avec enthousiasme et fierté.


Hommage à Mizak Manouchian et le groupe de l’Afiche rouge. UCFAF et ADVR

Depuis de nombreuses années nous sommes associés régulièrement, autour du 21 février, date de l’exécution de Missak Manouchian et de ses compagnons de l’Affiche rouge, à la commémoration de la mémoire de ces combattants « étrangers et nos frères pourtant », organisée par nos amis de l’UCFAF (union culturelle française des Arméniens de France). Cette année, la table ronde qui s’est tenue au Centre culturel arménien avait pour thème la future panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian. Étaient réunis pour en parler René Dzagoyan qui fut en 2014 à l’initiative de cette demande, Jean-Marc Germain, premier signataire de l’appel, le sénateur Rémy Féraud, fidèle de soirée commémorative de l’UCFAF, Robert Halleux, historien, membre de l’Institut, le professeur Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut, Laurence Patrice, adjointe à la maire de Paris pour la Mémoire et le Monde combattant,Edmond Yanékian, président de l’UCFAF et également président de la séance, et Yves Blondeau pour l’ADVR.

Miguel Vallecillo Mata. Table ronde


Rencontre de la Mémoire au Lycée Helene Bouchet, Paris – mars 2020

Comme chaque année, en mars 2020 a eu lieu la réunion pour la mémoire avec quelques uns des derniers Résistants et Déportés de la 2ème guerre mondiale et aussi des fils de ceux qui ne sont plus là pour en témoigner, dans le Lycée Helene Bouchet à Paris. Les élèves ont répondu massivement présent et ont écouté avec ferveur le récit authentique de ces volontaires, héros anonymes, qui portent en eux l’esprit de la lutte et de la Résistance.

Miguel Vallecillo Mata


Shelomo Selinger, l’Ouvrier des Anges – passage dans les Camps et retour à la vie

Shelomo Selinger né en 1928 à Szczakowa en Pologne est un sculpteur et dessinateur franco.israélien établi à Paris depuis 1956. Dans le film il nous montre son atelier parisien où règnent quelques unes de ses œuvres. Nous sommes un petit groupe de huit personnes qui avons eu la chance d’être invité dans son atelier. Il nous parle de son passage dans les camps, de sa philosophie, de son art et de son amour pour la vie et les hommes. Artiste de génie et Grand Homme, c’est un privilège d’avoir pu le filmer et partager un instant de sa vie avec sa femme Ruth et ses petits enfants Ely et Mélanie. Merci.

Film de Miguel Vallecillo Mata


Fascisme, antifasciste et Résistance des italiens, 1er partie – Jean Pierre Brovelli Paris oct 2021

Dans cette conference, Jean Pierre Brovelli nous retrace une partie de l’histoire de l’Italie avec la montée du fascisme et de son mentor Mussolini et de son nouvel état : la République de Salo, ses relations avec l’Allemagne nazi et finalement l’invasion par les troupes germaniques, sa conquête par les alliés et la résistance des italiens qui s’organise et s’exerce dans la terreur de fascistes et de nazis.. Dans la deuxième partie il parle des caractéristiques de la Résistance italienne, de sa différence avec le pétinisme, du procès contre les résistants et des choix de l’après guerre à l’Italie d’aujourd’hui confronté à des gestes de réhabilitations fascistes.

Film de Miguel Vallecillo Mata. Conférence


Fascisme, antifasciste et Résistance des italiens, Jean Pierre Brovelli – oct 2021 2ème partie

ans cette conference, Jean Pierre Brovelli nous retrace une partie de l’histoire de l’Italie avec la montée du fascisme et de son mentor Mussolini et de son nouvel état : la République de Salo, ses relations avec l’Allemagne nazi et finalement l’invasion par les troupes germaniques, sa conquête par les alliés et la résistance des italiens qui s’organise et s’exerce dans la terreur de fascistes et de nazis.. Dans la deuxième partie il parle des caractéristiques de la Résistance italienne, de sa différence avec le pétinisme, du procès contre les résistants et des choix de l’après guerre à l’Italie d’aujourd’hui confronté à des gestes de réhabilitations fascistes.

Film de Miguel Vallecillo Mata. Conférence


Jacques klajnberg – Rencontre de la Mémoire Lycée Hélène Bouchet 2020

Miguel Vallecillo Mata.


Odile de Vasselot – Rencontre de la Mémoire au Lycée Hélène Bouchet 2020

Elle répète aux élèves du lycée Hélène Boucher chaque année le récit incroyable de son engagement dans la Résistance et de raconter l’histoire du réseau Comète. Ici juste quelques minutes avec elle après son passage avec les élèves. Une vraie héroïne de 98 ans aujourd’hui.

Miguel Vallecillo Mata


M. CREANGE – Rencontre de la Mémoire au Lycée Hélène Bouchet 2020

Sous la présidence de M. Yves Blondeau, l’Association pour La Défense des Valeurs de la Résistance organise des journées dans le lycée Hélène Boucher de Paris 20ème avec des anciens résistants et rescapées de la déportation. Cette année elle a eu lieu le 06/03/2020 et ces témoignages devant des élèves volontaires attentives je vais le partager sur mon canal et sur celui de l’association. Je commence par le témoignage de M. CREANGE

Miguel Vallecillo Mata


M. Strobeck, Rencontres de la Mémoire au Lycée Hélène Bouchet Paris XXème.