Carnet de route à quatre voix

TIRESIAS_carnet_de_route-mp_cover.inddEditions Tirésias.

de Monique Roumette, Angela Arrruda (Brésilienne), Cinta (Léna) Freire- Cordier (Franco-Hispano-Russe), Soledad Bianchi (Chilienne).

Préfaces de Michelle Bachelet, ex-présidente de la République du Chili et Dilma Rousseff, ex-présidente de la République du Brésil.

Dans ces pages nous est comptée l’histoire d’une rencontre provoquée par un événement majeur –-le coup d’Etat du général Pinochet contre le président de la République du Chili, Salvador Allende. Comme l’écrit Michelle Bachelet : « parcourir la vie et les histoires de ces quatre femmes -–Angela, Léna (Cinta), Monique, Soledad– c’est parcourir une période de notre histoire à la fois terrible et lumineuse. Une histoire qui entrelace l’histoire du Chili à celle de l’Amérique latine et de l’Europe». Mais qui sont-elles, d’où viennent-elles? La présidente du Brésil nous en informe. Monique, française, tout comme Léna qui est aussi d’origine espagnole militent dans le réseau Solidarité, que rejoint la brésilienne Angela, exilée politique comme Soledad, la militante chilienne. Et une rencontre tressée de rêves, d’utopies, d’espoirs, une histoire singulière en rapport avec la persécution politique…»

Ce récit naît en France, terre d’accueil des exils que les dictatures ont engendrés ; patchwork que tissent les souvenirs, Rio et Santiago du Chili. Femmes… Comme le note dans sa préface la présidente du Chili : « ma génération, la génération de ces quatre femmes a connu la joie de l’engagement, l’espérance d’un monde meilleur, la conviction qu’il était possible de construire des sociétés plus solidaires, plus intégrantes. Ces conviction de notre jeunesse, pour lesquelles certaines ont payé un prix très fort, guident encore aujourd’hui nos actions.»

Elles sont une part dans la genèse du mouvement de libération de la femme, que nous nommons aujourd’hui féminisme. « Cette lecture nous fait partager avec elles ce qu’elles ont nommé une « sensibilité commune aux bruits du monde», comme l’écrit dans sa préface Dilma Rousseff.

Michel Reynaud