Archives mensuelles : mars 2022

L’Arménie dans la Seconde Guerre mondiale

Commémoration de l’exécution de Manouchian et de ses camarades de l’Affiche rouge.
Dans le cadre du soixante-dix-huitième anniversaire de l’exécution de Missak Manouchian et de ses camarades, l’UCFAF (Union culturelle française des Arméniens de France) a organisé, vendredi 11 mars, en partenariat avec l’ADVR, une table ronde exceptionnelle dont le thème était : l’Arménie pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Les interventions, très riches, ont été passionnantes.

Participaient à la table ronde: Jean-Pierre Mahé, membre de l’Institut, Boris Adjemian, historien, directeur de la bibliothèque de l’UGAB (Union générale Arménienne de Bienfaisance) et Léon Ketchéyan, docteur en sciences historiques et philologiques.

Depuis de nombreuses années l’ADVR et l’UCFAF commémorent ensemble la mémoire du groupe Manouchian, « ces étrangers et nos frères pourtant » à qui nous devons tant.

Voves, un camp de concentration en France

L’ADVR vous invite à la conférence de Etienne Egret, secrétaire mémoire du camp de Voves

Voves, un camp de concentration en France

Jeudi 7 avril, Mairie du 20°, place Gambetta, 16 heures, salle du Conseil

Etienne Egret et Dominique Philippe sont les co-auteurs de : ‘’Voves 1942-1944 un camp en Eure-et-Loir’’ et ‘’Voves 1942-1944 l’Université : Culture et Résistance’’.

Dans l’histoire du camp de Voves, camp de concentration français, gardé par des Français. Le livre montre la vie quotidienne des internés, l’entraide, la survie, les évasions, la déportation vers l’Allemagne. Réservoir d’otages au cœur de la Beauce, Voves incarne surtout un lieu de résistance où des hommes refusent l’inacceptable.

Dans le deuxième volume, les auteurs présentent l’organisation interne et clandestine des internés, le bouillonnement de culture qui, de l’Université – tolérée par la direction- au théâtre, de la chorale à l’harmonie, du sport à la préparation militaire clandestine, animait les internés du camp de Voves au fil des 856 jours de son existence. La dernière partie de l’ouvrage est consacrée à l’évasion préparée au sein du théâtre, réussie au nez et à la barbe des gardiens.

Etienne Egret et Dominique Philippe montrent comment la culture était devenue une arme pour les internés et comment elle sert à construire l’avenir.

Jean Villeret, Résistant-Déporté